Publié par CEMO Centre - Paris
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L’impact du boycott arabe: les usines qataries s’effondrent, et le secteur de la métallurgie est la première victime

dimanche 12/avril/2020 - 09:58
La Reference
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Mohammad Abdel Ghaffar

 

Malgré l’impact économique clair du boycott arabe contre le Qatar, le régime qatari cherche à convaincre son peuple qu’il contrôle la situation à l’intérieur du pays.

Or, selon le rapport publié par le ministère qatari du Plan de développement et des statistiques, la production des usines a régressé régulièrement durant les mois de l’année 2019, ce qui a eu un impact sur l’investissement local et étranger dans le pays.

Le rapport, publié en février 2020, a indiqué que la production des usines avait chuté de 2,5% durant le mois de novembre 2019 par rapport au mois précédent, et que la valeur de la production industrielle du secteur de la métallurgie avait diminué de 2%.

Il a expliqué que le secteur des industries de transformation avait été aussi affecté de façon croissante, sa production ayant chuté de 3,8% au début de cette année.

Par ailleurs, un rapport du ministère du Plan de développement et des statistiques a expliqué que les usines de produits chimiques avaient connu une régression de 4% par rapport aux années précédentes durant la dernière période.

Il a expliqué que cela était dû à la faiblesse de la demande locale, en particulier avec la détérioration de la situation économique, outre l’incapacité de la production qatarie locale à concurrencer les marchés internationaux.

Le rapport a indiqué aussi que l’industrie desproduits pétroliers raffinés avait régressé de 2,7% et celle des boissons de 2%.

Le rapport a aussi indiqué aussi la baisse de la production d’électricité de 35%, de celle de l’eau de 5,6%, des industries de transformation de 2,5%, et des ventes d’immobilier de 16,9%.

Il ressort ainsi des chiffres officiels que les industries en général et celles de transformation et métallurgiques en particulier, ont vu une régression nette durant les derniers mois, suite au boycott arabe et à la faiblesse de l’économie qatarie.


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