Une contradiction inéluctable: les parrains du terrorisme entre leur soutien à ce dernier et l’affectation de fonds pour combattre le coronavirus
Chayma Hefzi
Les efforts des pays pour protéger leurs peuples contre le coronavirus contredisent le soutien financier continu de certains pays aux groupes terroristes, comme l’Iran et le Qatar.
Par ailleurs, une pétition présentée par une ONG – Avaaz – pour soutenir l’appel du secrétaire général des Nations unies à un cessez-le-feu dans toutes les zones de conflits, le 23 mars dernier, de façon à combattre le coronavirus de façon plus efficace, a recueilli environ un million de signatures.
Concernant le Yémen, si aucun cas de contamination n’a été signalé jusqu’à maintenant, certains mettent en garde contre la catastrophe qui s’ensuivrait au cas où le virus s’y propageait, étant donné la situation mauvaise du secteur de la santé, et le conflit qui s’y déroule.
Par ailleurs, certains dans le monde arabe et ailleurs affirment que la fin des conflits est possible en cas de coordination des efforts internationaux pour empêcher la fourniture d’armes aux parties en conflit, et d’application ferme de la trêve de longue durée suggérée par les Nations unies, de façon à permettre l’entrée des médicaments et des équipements pour combattre le virus.
Pourtant, malgré les appels à la cessation du conflit yéménite, les journaux arabes ont indiqué que les Houthis n’avaient pas cessé de voyager en Iran et d’accueillir des experts et des armes, même après que l’Iran eut annoncé que la propagation continuerait jusqu’à la fin de l’année.
Par ailleurs, le président yéménite a déclaré : « Les milices houthies, sur ordre de leurs protecteurs iraniens, trouvent dans les appels à la trêve l’occasion d’une escalade militaire, dans le but de réaliser des gains politiques sur le dos du peuple yéménite, en servant des agendas étrangers ».
Et au Qatar, les autorités ont cherché à exploiter la propagation du coronavirus, et la chaîne al-Jazira a accentué son soutien aux Frères musulmans en affrontant les pays qui les considèrent comme groupe terroriste.