Publié par CEMO Centre - Paris
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Les obligations bancaires: un espoir vain auquel s’accroche le Qatar après l’effondrement de son économie

jeudi 09/avril/2020 - 09:11
La Reference
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Sarah Wahid

 

La mauvaise situation de l’économie du Qatar dufait de son soutien au terrorisme a poussé Doha à vendre des obligations bancaires.

En effet, le 2 avril dernier, l’Agence américaine Bloomberg a indiqué que le gouvernement qatari avait commencé à vendre de nouvelles obligations bancaires pour une valeur de plus de 5 milliards de dollars, pour compenser les pertes de ses ressources financières suite à la propagation du coronavirus, ainsi que la baisse des prix du pétrole, qui a atteint 50%.

Le Qatar a par ailleurs annoncé qu’il allait être contraint de payer 75 milliards de riyals (20,3 milliards de dollars) au secteur privé pour atténuer les effets économiques négatifs de la pandémie.

Notons que l’Etat du Qatar avait déjà vendu des obligations bancaires pour une valeur de 12 milliards de dollars en mars 2019.

L’Agence de presse a indiqué qu’il s’agissait de la plus importante émission d’obligations dans le monde depuis celles qui avaient été vendues en 2018.

Par ailleurs, des données de la Banque centrale du Qatar ont indiqué que la dette extérieure qatarie avait augmenté fin 2019 de près de 25% sur une base annuelle. 

Le site CNBC Arabiya a d’autre part indiqué que la dette extérieure du Qatar avait augmenté de 25,3% pour atteindre 54 milliards de dollars.

Quant au professeur de sciences politiques à l’Université du Caire Dr Tarek Fahmi, il a confirmé que le Qatar faisait face à une véritable crise dans la nature de sa structure économiqueet qu’ainsi, le boycott arabe avait révélé la fragilité de son économie. C’est ainsi que le Fonds souverain qatari a commencé à vendre les actifs qataris dans des pays européens comme la France et la Grande-Bretagne, à côté de la vente des obligations bancaires, comme moyen de compenser ses pertes.

Et d’ajouter que l’économie qatarie va s’effondrer totalement dans un délai de 3 à 5 ans, comme le soutiennent des économistes de renommée mondiale, étant donné sa faiblesse, et que Doha allait connaître des crises graves dans la période à venir, avec une augmentation des dettes, et la vente de nouveaux actifs et obligations bancaires.

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