La réalité dévoilée: Erdogan vole des équipements médicaux et des aides chinoises destinées à l’Espagne
Indiana Khaled
48 heures à peine après avoir déclaré leur intention d’envoyer des aides médicales à l’Espagne et à l’Italie, les pays les plus touchés par le coronavirus, les autorités turques ont retenu le 3 avril dernier un avion transportant 162 respirateurs et des équipements médicaux destinés à l’Espagne et envoyés par la Chine.
La ministre espagnole des Affaires étrangères Margarita Robles a affirmé avoir eu des contacts avec son homologue turc, mais sans résultat, la Turquie s’obstinant à confisquer la cargaison médicale.
Des rapports journalistiques ont indiqué que l’Espagne a l’intention de déposer une plainte diplomatique contre la confiscation injustifiée, voire criminelle, faite par la Turquie.
Notons que selon les médias espagnols, l’Espagne a dépassé l’Italie pour le nombre de contaminations (117710), arrivant ainsi en seconde place après les Etats-Unis, tandis que le nombre de décès a atteint10935.
Le plus choquant est que le crime commis vise un allié au sein de l’OTAN, ce qui a conduit certains activistes sur les réseaux sociaux à comparer Erdogan à un brigand.
Pour sa part, le spécialiste de la Turquie Karam Saïd a affirmé qu’il s’agissait là d’un acte immoral de la part des Turcs.
Il a ajouté que cela était la preuve de la faiblesse du gouvernement turc face à la propagation de la pandémie, et que le régime d’Erdogan a continué à nier l’existence de cas de contaminations, ce qui a encouragé la propagation de la maladie.
Quant à Bachir Abdel Fattah, il a affirmé qu’Erdogan est connu pour son opportunisme en traitant avec l’étranger, et cette confiscation des cargaisons de matériel médical n’est donc pas quelque chose de surprenant.
Il a ajouté que la situation sanitaire de la Turquie est très mauvaise, et s’est détériorée dernièrement avec la propagation du coronavirus, au point que le pays fait maintenant partie des dix pays les plus touchés par la pandémie, avec les conséquences catastrophiques pour l’économie.