Publié par CEMO Centre - Paris
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Premier anniversaire de la victoire sur Daesh: questionnement sur l'avenir de l'extension géographique de l'organisation

mercredi 01/avril/2020 - 08:27
La Reference
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Il y a de celà un an que la coalition internationale dirigée par les États-Unis en coopération avec les Forces démocratiques syriennes ont épuré les dernières poches de l'État islamique dans le nord-est de la Syrie. C'est le 22 mars 2019 que le président am a annoncé la fin du prétendu califat de l'État islamique qui avait été établi en Irak et en Syrie. Un an après que l'organisation ait été éliminée géographiquement, interviennent quelques questions majeures, à savoir: le danger de Daesh a-t-il disparu après que ses combattants aient perdu les zones qu'ils contrôlaient pendant près de cinq ans? Et quel est l'avenir de l'organisation après que l'ancien Premier ministre irakien Haider al-Abadi ait annoncé en juillet 2017 la libération de l'ensemble du territoire irakien du contrôle de l'État islamique pour achever le cycle d'élimination géographique de l' Organisation dans ses principaux bastions en Irak et en Syrie?
Le premier anniversaire de l'anéantissement géographiquement de l'État islamique survient  alors que de nombreux défis s'annoncent dans les indicateurs. Il s'agit notamment de la crise des combattants étrangers par exemple. La crise des combattants étrangers demeure, au premier anniversaire de l'extension géographique de l'État islamique, un défi complexe pour les pays d'accueil et d'envoi. Les positions des pays occidentaux et arabes vis-à-vis de leurs ressortissants qui ont participé aux opérations de l'organisation terroriste varient. La Grande-Bretagne par exemple a retiré la citoyenneté à ses ressortissants, tandis que la France a autorisé le jugement de ses citoyens devant les tribunaux irakiens. Le Maroc a quant à lui demandé à la coalition internationale de révoquer la citoyenneté de tous les ressortissants marocains en Syrie. La Tunisie, qui est l'un des pays arabes dont le nombre de ressortissants se sont impliqués dans les combattants terroristes dans des foyers de tension - accepte le principe d'accueillir ses ressortissants.
Alors que huit pays -la Grande-Bretagne la France, l'Allemagne, la Finlande, la Suède, la Belgique, les Pays-Bas et le Danemark, la possibilité de soumettre leurs citoyens aux centres de réadaptation en Syrie et de les faire passer des tests avant de les renvoyer dans leur pays.
Le plus grand dilemme après le premier anniversaire de l'anéantissement géographiquement de Daesh réside dans la manière de traiter les enfants des combattants daeshis, à la lumière de la diversité de leurs nationalités et de leurs origines, ce qui peut créer des difficultés à unir les efforts pour parvenir à des mécanismes de travail unifiés pour faire face à ce dilemme, car il n'y a pas de chiffres précis sur le nombre de ces enfants. 
Il faut que certaines statistiques estiment le nombre d'enfants des combattants de Daesh à environ 1 500. Il existe d'autres statistiques qui dépassent ce nombre.
Il y a aussi le danger que représentent les loups solitaires qui reste l'un des défis les plus importants auxquels sont confrontés les efforts de lutte contre le terrorisme au niveau international, d'autant plus que la gravité du phénomène réside dans la conduite des opérations menées sur les capacités propres des loups solitaires.
Il y des indices révélant l'existence de la relation organisationnelle des exécutants avec les organisations terroristes. Ils appliquent plutôt les ordres de l'organisation à travers ses données publiées sur Internet.
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