Publié par CEMO Centre - Paris
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Le coronavirus frappe le Qatar: la Bourse est touchée et les investissements diminuent

mardi 31/mars/2020 - 07:32
La Reference
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Selon le journal qatari al-Charq, les indices de la Bourse du Qatar devraient continuer à chuter, étant donné le ralentissement continu de l’économie mondiale, et la baisse record des prix du pétrole.

Malgré les incitatifs économiques du gouvernement qatari en faveur des investissements décidés le 28 mars dernier, pour essayer de faire face à ces pressions et réduire les pertes des marchés, la situation ne s’arrange pas.

C’est ainsi que la Bourse a perdu 20,55% de sa valeur depuis le début de l’année, et l’indice principal est passé de 10425,55 points au début de l’année à 8282,66 points à la clôture de la séance du 30 mars.

Les pertes ont touché tous les secteurs des sociétés cotées à la Bourse du Qatar. Ainsi, l’indice du secteur des assurances a baissé de 26,74%, celui du secteur manufacturier de 29,33%, celui du secteur de l’immobiliser de 22,93% et celui du secteur des biens et services de consommation de 22,55%.

Le nombre de sociétés cotées à la Bourse de Qatar est de 47, et celle-ci a enregistré une baisse à la clôture des opérations le dimanche 29 mars, étant donné la chute générale des secteurs.

Les pertes de la Bourse sont dues à la crise du coronavirus, alors que le gouvernement n’a pas pris les mesures préventives nécessaires pour ralentir sa propagation dans le pays. Outre le boycott arabe saoudo-égypto-émirato-bahreïni imposé au Qatar.

D’autre part, l’Institut de finance internationale a annoncé en mars la baisse de la croissance économique au Qatar pour atteindre 0,4% en 2020, à cause de la crise du coronavirus. Celle-ci a en effet eu un impact sur les remboursements aux banques par les débiteurs de leurs emprunts, ce qui a nui à l’économie du pays. Citons aussi l’endettement du gouvernement qatari qui a atteint la somme de 306,3 milliards de riyals (84,2 milliards de dollars) dus aux banques qataries jusqu’à fin février. Ce à quoi il faut ajouter la récession que connaît le secteur de l’immobilier depuis décembre 2019, la première fois depuis 2014, suite à la baisse des investissements dans le pays.

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