Sous la direction d’al-Sissi: les institutions d’Egypte se serrent les coudes pour lutter contre le coronavirus
Le président al-Sissi a pris la décision de consacrer 100 milliards de livres à la lutte contre le coronavirus.
Les écoles et universités étant les lieux les plus peuplés, le président al-Sissi a décidé de suspendre les cours pendant quinze jours, et le conseil des ministres a été contraint de prolonger la suspension de quinze jours.
Concernant le sport, l’Union égyptienne de football a décidé de suspendre les activités sportives pendant une période de quinze jours, à laquelle le premier ministre a ajouté quinze autres jours.
De même, tous les centres de la jeunesse ont été fermés pour empêcher tout regroupement pouvant contribuer à la propagation du virus.
Concernant les fonctionnaires, l’Etat a donné des ordres pour réduire de 50% la présence dans les bureaux avec promesse de paiement des salaires complets, et dans certains cas, le secteur privé a essayé de suivre les pas du secteur public, en donnant aux employés l’occasion de poursuivre le travail chez eux, ou d’aller au travail pendant un nombre de jours réduit.
D’autre part, le premier ministre a pris la décision de fermer les restaurants et cafés à partir de 19h, en limitant leurs activités à la livraison à domicile.
La décision concerne également les magasins commerciaux, à l’exception des pharmacies et des supermarchés pour ne pas gêner les gens.
L’Egypte a décidé aussi d’imposer le couvre-feu de 19h à 6h, et d’interrompre tous les moyens de transport et commerces pendant cette période, à l’exception des centres de soins. Les infractions seront sanctionnées par la prison et des amendes qui pourront atteindre 4000 livres.
Le parquet général a par ailleurs mis aussi en garde ceux qui répandent de fausses informations sur le virus, en les sanctionnant par des amendes atteignant 50000 livres, conformément à l’article 188 du code pénal, qui stipule : « Seront punis d’une peine de prison ne dépassant pas un an et d’une amende comprise entre 5000 et 20000 livres, ou de l’une de ces peines, tous ceux qui auront diffusé sciemment des informations ou des données mensongères, ou des documents falsifiés ou attribués à tort à un tiers, si cela est de nature à troubler l’ordre public ou à susciter la frayeur chez les gens, ou à nuire à l’intérêt général ».