Un plan international de riposte aux répercussions de la pandémie du coronavirus

L’Egypte mobilise les efforts pour élaborer un plan international de riposte aux répercussions du nouveau coronavirus (COVID-19) aux niveaux sanitaire, social et économique, a indiqué un communiqué diffusé dimanche par le ministère des Affaires Etrangères.

Le représentant permanent de l’Egypte à l’ONU, Mohamed Idriss a tenu des concertations en ce sens avec les responsables de l’ONU et les ambassadeurs de quelques pays acteurs de l’Organisation dans le cadre des efforts égyptiens pour faire face à la crise du nouveau coronavirus, a ajouté le communiqué.

La délégation permanente égyptienne auprès de l’ONU a adressé une note au président du G 77, à la Chine et aux délégations des pays membres permanents sur des éléments et des principes fondamentaux que l’Egypte considère susceptibles de contribuer à l’élaboration d’une vison internationale et d’un plan onusien de riposte globale aux défis à relever actuellement à court et à long terme, a fait savoir M.Idriss.

Selon le diplomate, cette note réaffirme l’importance, que le plan dans sa globalité, prenne en considération les multiples portées de cette crise internationale, coordonne entre les acteurs concernés -notamment l’ONU et l’Organisation Mondiale de la Santé- en vue de faire face aux répercussions humanitaires de la maladie et conjugue les efforts de la communauté internationale à ce moment qui représente un défi existentiel à l’ordre mondial et à sa capacité de répondre aux objectifs et aspirations des peuples et des Etats au développement durable ainsi qu’à la paix et la sécurité de par le monde.

Tout plan de riposte de l’ONU doit, en principe, prendre trois mesures urgentes de base qui incluent la coopération pour développer des vaccins et des traitements pour la pandémie de COVID-19 et les mettre à la disposition de tous les États membres sans monopole ni discrimination, la compilation d’une liste internationale des besoins urgents des divers pays en équipements et matériels médicaux et préventifs pour faire face à la maladie et des entreprises distributrices à l’échelle mondiale et la facilitation de l’accès des pays à ce matériel, a dit le diplomate égyptien.

Et d’ajouter que les Nations Unies devaient coordonner avec la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) pour élaborer un plan de soutien économique pour les pays les plus impactés par les conséquences de cette maladie, précisant que l’Égypte cherchait, de concert avec le Secrétariat des Nations Unies et d’autres pays, à formuler le plan proposé et à le mettre en œuvre immédiatement.