Prières et bénédictions spéciales du Pape pour le monde
lundi 30/mars/2020 - 04:30
Pour la première fois dans l’histoire du monde en général et celle du Vatican en particulier, le Pape a fait à Rome une prière spéciale appelée « Urbi et Orbi ». Devant lui, sur la Place Saint-Pierre, absolument personne, sauf la pluie. Ce nom indique la prière papale et la bénédiction apostolique que le Pape accomplit à certaines occasions religieuses comme la Fête de Noël ou celle de Pâques. C’est ce qu’il a fait à nouveau vendredi dernier, étant donné la calamité qui s’est abattue sur le monde. Plus de la moitié des habitants de la planète restent chez eux pour empêcher la propagation du Covid-19, et ont véritablement besoin d’une prière spéciale. Cette prière unique en son genre ne peut être accomplie que par le Pape. Voire, c’est le seul sacrement qui peut parvenir jusqu’aux âmes sincères, et est efficace même si on le partage à travers les médias. Pourquoi le Pape a-t-il pris l’initiative de cette prière maintenant ? Elle permet une rémission des péchés, ce qui signifie que si la vie de quelqu’un prend fin à ce moment-là, son âme est libre et peut rejoindre directement le Royaume des Cieux. La prière « Urbi et Orbi » se caractérise par le fait que si la foi des croyants est profonde, ils peuvent purifier également les autres sur des kilomètres autour d’eux grâce à ce bienfait extraordinaire. Sur la Place Saint-Pierre déserte, avec la pluie qui tombe, le Pape François s’est adressé au monde par les divers moyens de communication modernes : Facebook, Youtube, la télévision et la radio. Il a demandé à Dieu de sauver l’ensemble de l’humanité, sans distinction de religion, de cette pandémie qui fait souffrir les gens et les tue. Il l’a comparée à une tempête qu’il n’est possible de maîtriser que par une foi commune. Il a utilisé un symbole de foi important : le crucifix de Saint-Marcello, placé devant l’Eglise Saint-Pierre, et qui a été utilisé pour éloigner des fléaux destructeurs. Je suis parfaitement d’accord avec le Pape : « Nous sommes tous dans le même bateau », et devons comprendre que l’individualisme est mort pour toujours, et que nous devons faire preuve d’altruisme si nous voulons surmonter ces instants critiques. Car seuls, nous sommes craintifs et faibles, tandis qu’ensemble, nous pouvons continuer à vivre. Nous devons faire preuve de patience et de miséricorde, et distinguer ce qui est indispensable de ce qui ne l’est pas. Nous devons estimer les efforts des médecins, des infirmières, des chercheurs, des prêtres, des travailleurs sociaux, des bénévoles, des employés des supermarchés et des coursiers. Le Pape a dit qu’ils nous apprenaient à nous sacrifier pour les autres au milieu de cette pandémie. Nous devons comprendre qu’il nous faut combattre cet ennemi, quelle que soit la couleur de notre peau, notre religion ou notre nationalité. La première chose à faire étant de rester à la maison et de tirer une leçon importante : nous ne sommes pas Dieu, et devons respecter la vie et comprendre quelles sont les valeurs les plus importantes. C’était une prière extrêmement émouvante. Lorsque la cloche a commencé à sonner, les sirènes des ambulances retentissaient aussi. Ces sirènes qui font maintenant partie de notre vie. Nous avons besoin d’aide.
