Publié par CEMO Centre - Paris
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Il les jette dans l’inconnu : c’est ainsi que le Centre turc Seta a trompé les réfugiés syriens

samedi 28/mars/2020 - 02:25
La Reference
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Le Centre turc Seta d’études économiques et sociales fondé en 2005 a joué un rôle important dans la stratégie turque d’utilisation des réfugiés syriens, en organisant en particulier des colloques les concernant pour obtenir leurs voix aux dernières élections.

C’est ainsi que le colloque organisé par le Centre le 14 mars dernier sous le titre « La Crise des réfugiés et la position européenne sur cette question » a voulu expliquer la situation des réfugiés après l’ouverture des frontières avec l’Europe, en prétendant être parvenus aux raisons qui avaient poussé les réfugiés syriens à tenter cette expérience et à se diriger vers les pays européens.

Le Centre a également ouvert depuis 2016 nombre de centres d’enseignements temporaires à l’intérieur des camps de réfugiés, destinés aux enfants syriens de 5 à 18 ans, en prétendant que les réfugiés des camps recevaient un meilleur enseignement que les autres habitants, dans le but de les embrigader au service du président turc.

D’autre part, selon l’Agence d’informations kurde Hawar News, des milliers de réfugiés ont obtenu la nationalité turque pour obtenir leurs voix aux élections présidentielles, sans parler de ceux qui, sans avoir la nationalité, ont été emmenés par des voitures de police pour aller voter.

Par ailleurs, le rapport préparé par Seta sur les réfugiés, sous le titre « carte de route dans l’enseignement fourni aux Syriens en Turquie », nombre de Syriens et de leurs enfants s’étant inscrits aux centres d’enseignements créés par le Centre Seta, a révélé son véritable but, à savoir les utiliser, en les transportant jusqu’aux commissions électorales, pour qu’ils votent pour le Parti de la justice et du développement au pouvoir, pour finalement les pousser vers le vieux continent en ouvrant devant eux les portes de l’Enfer, comme l’a déclaré Erdogan et son ministre de l’Intérieur Sulayman Soylu, qui a prétendu que son pays n’avait demandé à personne de quitter son territoire, et que ceux qui étaient partis, l’avaient fait de leur plein gré.

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