Une étude américaine prévoit le comportement terroriste avant le passage à l’acte
Nahla Abdel
Muneim
Dans le
cadre des efforts internationaux de lutte contre les activités terroristes, une
étude récente réalisée par l’Institut de technologie du Massachusetts est
parvenue à un moyen de prévoir les nouveaux extrémistes, en surveillant leurs
comptes personnels sur les réseaux sociaux, et cela avant leur publication de
tout contenu terroriste.
L’étude
américaine s’est appuyée sur la collecte et l’analyse des données des pages
Tweeter de 5000 terroristes parmi ceux qui utilisaient l’Internet, à condition
qu’ils fassent partie des membres connus de l’organisation Daech ou étaient en
contact avec les organisations extrémistes internationales. Les informations
collectées par les chercheurs comprenaient les détails du dossier personnel et
le numéro d’identité du compte, outre l’examen du contenu de 4,8 millions de
tweets relatifs à l’emploi du temps de ces utilisateurs.
A côté de
cela, les chercheurs ont surveillé pendant plusieurs mois les comptes fermés
par Tweeter suite à la diffusion de la propagande de l’organisation Daech, et
grâce à des techniques algorithmiques, l’étude a pu créer un formulaire
automatique pouvant déterminer les membres potentiels des groupes extrémistes.
Cette étude
coïncide avec les efforts de la Commission européenne qui a annoncé en août
2018 sa détermination à imposer des amendes et des sanctions aux plateformes électroniques
qui n’effacent pas les contenus terroristes dans les 60 minutes de leur
diffusion.