Les soeurs aux objectifs déterminés: les femmes des Frères et la mission d’embrigadement de la femme australienne
L’Organisation internationale des Frères cherche à étendre son influence à l’intérieur de la société australienne par une entité nommée « Conseil fédéral australien des imams » (ANIC), en s’appuyant sur la stratégie de l’identification avec les membres des classes modestes de la société, pour établir des liens interactifs, et préparer leur arrivée au pouvoir dans l’avenir.
Les sœurs aux objectifs déterminés
Et de par la nature méthodique des Frères, les femmes (sœurs) restent un élément actif selon l’agenda fixé, au sens où elles ne contrôlent pas l’administration et ne participent pas activement à la superstructure du système, mais mettent en œuvre seulement des objectifs déterminés, comme le fait de donner une image fausse de l’évaluation du rôle politique et prédicateur de la femme dans les sociétés ou dans les circonstances qui en ont besoin.
Les femmes des instances dirigeantes
Le groupe cherche à employer la femme pour embrigader les autres femmes actives dans les classes politiques élevées et dans des départements importants, et nous trouvons ainsi qu’en Australie, le Conseil des imams a publié maintes fois des photos de son Assemblée générale et de ses réunions périodiques et aucune femme n’est apparue dans sa composition administrative.
Et en examinant les noms des membres du Comité exécutif du Conseil, aucune femme ne figure parmi les vingt noms. Pourtant la branche australienne de l’Organisation internationale choisit des femmes pour la représenter dans les événements médiatiques, politiques et sociaux qui jouissent d’une large publicité, tout en exploitant les réunions de femmes pour embrigader les femmes des ministères importants en envoyant une sœur du groupe pour assister à ces événements et donner une image de la femme différente de celle qui est répandue dans le groupe.
Les femmes de la classe politique
Le 10 mars dernier, le groupe a voulu assister à une réunion au ministère australien de l’Intérieur sur le rôle de la femme dans la société et les réussites qu’elle réalise, en envoyant une sœur nommée Ramia Abdo Sultan, que le Conseil présente comme occupant la fonction de
conseillère pour les relations sociales, et c’est ainsi qu’apparaissent les efforts du Conseil pour établir des liens avec les femmes des milieux politiques, en exploitant les événements féministes pour discuter de succès que le groupe n’a pas réalisés dans sa branche australienne.
La façade médiatique
L’utilisation des femmes au niveau médiatique et social ne s’arrête pas là, et le Conseil, où aucune femme n’est représentée dans son instance administrative, s’appuie sur Ramia Abdo Sultan pour apparaître au niveau médiatique en parlant des questions des musulmans dans la société australienne, en tant que représentante du Conseil, et sa dernière apparition médiatique, a eu lieu le 15 mars dernier, pour parler du premier anniversaire de l’attaque terroriste contre les musulmans connue sous le nom d’attaque de Christchurch, et durant laquelle un extrémiste a ouvert le feu sur des musulmans en prière à la mosquée an-Nour, ce qui a conduit à la mort de 51 personnes et des dizaines de blessés.
Et le Conseil a publié au début mars 2020 la photo de la première chercheuse rattachée au département des chercheurs du Conseil, et certains pourraient y voir une forme d’équité vis-à-vis de la femme, mais le Conseil n’a pas été créé récemment, mais en 2006, et la société australienne ne limite pas beaucoup la liberté de la femme à occuper des fonctions politiques.
