Le Conseil des imams d’Australie: la pensée frériste embrigade les familles musulmanes sous prétexte de protéger les jeunes filles
Pour la première fois dans l’histoire du Conseil fédéral australien des
imams, une femme est nommée à l’intérieur du Conseil, car la femme à idéologie
frériste à l’intérieur de la société européenne peut répandre la pensée
extrémiste plus facilement que dans les sociétés arabes, du fait de la peur des
musulmans, dans les sociétés européennes, de la culture occidentale pour leurs
filles, et par conséquent, elles sont rattachées aux conseils islamiques et
constituent
un
terrain fertile pour la diffusion de la pensée frériste.
Le
1er mars dernier, le Conseil a annoncé lors de sa treizième réunion sous la
présidence de Chadi Sulayman, la création d’un conseil consultatif national de
la femme sous la tutelle du Conseil fédéral australien des imams, qui s’occupe
des affaires de la femme musulmane, et c’est Hala Amira qui a été nommée
présidente.
Ce
Conseil vise à mobiliser la femme en tant qu’élément essentiel dans la société,
et à exploiter la faiblesse des institutions de soutien aux problèmes de la
femme, en présentant le Conseil comme modèle s’intéressant aux problèmes des
musulmans de toutes catégories sociales, et en utilisant la femme en tant que
responsable de l’éducation, étant donné ses capacités à se mobiliser et à
enrôler plus facilement que l’homme, ce qui lui permet de répandre la pensée
extrémiste.
Le
Conseil fédéral australien des imams est sous le contrôle total des Frères. Il
a été créé en 2006, comprend 250 imams et se charge de l’émission des fatwas.
C’est son mufti général Ibrahim Abou Mohammad qui dirige le Conseil.
Craintes
d’une progression des Frères
En
décembre 2015, les autorités australiennes ont mis en garde le groupe des
Frères contre un transfert de leurs activités sur le territoire australien, ou
une tentative de créer des bases pour leurs membres. Ces mises en garde sont
intervenues à la suite de la visite du mufti d’Australie Ibrahim Abou Mohammad
dans la capitale qatarie Doha où il a rencontré le mufti des Frères Youssef
al-Qardawi, et a annoncé rejoindre l’ « Union internationale des oulémas
musulmans ».
Les sociétés européennes, terrain fertile pour les Frères
De
son côté, le spécialiste des groupes islamistes Sameh Eid a affirmé que les
sociétés occidentales étaient un terrain plus fertile pour la diffusion de la
pensée des Frères que les sociétés arabes, car depuis les années cinquante du
siècle dernier, les Frères ont œuvré à créer le Département des sœurs qui vise
à former la femme à la pensée des Frères en matière d’éducation.
Il
a ajouté, dans des déclarations à al-Margae que la création du Conseil
consultatif national de la femme sous la tutelle du Conseil fédéral australien
des imams, était un prolongement de l’idée du Département des sœurs. En effet,
le travail de la femme frériste dans les pays européens est beaucoup plus
facile, car tout musulman arabe qui émigre en Europe craint l’effet de la
culture occidentale sur ses filles, et qu’il soit libéral, laïc ou communiste,
ses tendances changent et apparaissent les
caractéristiques
de l’homme oriental craignant la culture occidentale pour sa fille dès son
arrivée en Europe. C’est pourquoi les filles rejoignent ce Conseil islamique,
et là, les femmes du Conseil les embrigadent sous prétexte de leur enseigner
l’islam, la jurisprudence et la sunna, dans le but de leur inculquer la pensée
frériste.
Utilisation
de la pensée raciste pour implanter des poisons
Sameh
Eid a indiqué que les discours fréristes dirigés vers la société occidentale
diffèrent de ceux dirigés vers la société arabe, car dans la société
européenne, ils prennent comme prétexte idées racistes et l’oppression des
musulmans pour se tenir à leur côté par le biais de la formation d’une
génération forte.
Concernant
la possibilité de l’apparition de la femme djihadiste, il a exclu cela dans
l’étape actuelle, étant donné la règle de la violence
différée
chez les Frères, qui se focalisent pour le moment sur le grand nombre de
musulmans en Europe et le fait qu’ils puissent devenir une cinquième colonne
lors de la création de « l’Etat islamique ».