Seta, un centre turc qui altère la vérité concernant les pays de la région et les conflits internationaux
Il y a quelques
semaines, des hommes de la sécurité nationale au ministère égyptien de
l’Intérieur ont fait une perquisition dans le site d’un des comités
électroniques dirigé par des membres du groupe des Frères dans la zone de Bal
al-Louq au centre-ville du Caire, et après enquête, il est apparu que le comité
travaillait sous couvert du Centre Seta et préparait des rapports comprenant
des informations erronées sur la situation politique et économique en Egypte,
pour les envoyer au siège du Centre en Turquie, pour ternir l’image de
l’Egypte.
C’est le Turc Edogan
Othman Kala Belk et certains éléments turcs et fréristes qui gèrent le siège du
comité électronique. Lors de la perquisition, ont été arrêtés le directeur
financier, le Turc Helmi Moemen Moustapha Balji, le directeur administratif, le
frériste Hussein Abdel Fattah Mohammad Abbas, le responsable du desk, le
frériste Hussein Mahmoud Ragab al-Qabbani, et l’assistant du directeur
financier le frériste Abdel Salam Mohammad Hassan Ibrahim.
De nombreux
ordinateurs et téléphones portables ont été trouvés, ainsi que de l’argent en
monnaie locale et étrangère.
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Notons que le Centre a été créé en 2005 pour
analyser les questions liées à la politique étrangère turque et aux autres
pays.
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C’est l’un des centres proches du régime turc les
plus importants.
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Après 2007, le Centre a commencé à suivre la
situation économique des autres pays.
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Son siège principal est à Ankara et il a deux
bureaux importantes à Istanbul et Washington.
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Il altère la vérité concernant les pays de la
région et les conflits internationaux.
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Il a préparé l’année dernière un rapport pour
diffamer les journalistes travaillant dans les institutions médiatiques
internationales.
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L’Association des journalistes turcs a qualifié la
recherche de « rapport policier ».
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L’Association a affirmé que le Centre préparait
des rapports en collaboration avec les renseignements turcs.
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Le Centre vise les journalistes qui ne sont pas
proches du pouvoir turc.
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Le Syndicat des journalistes turcs a déposé une plainte
contre le Centre.
