Publié par CEMO Centre - Paris
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L’Europe attaque Erdogan et révèle la réalité de ses centres de recherches controversés et de leurs liens avec les groupes terroristes

mardi 24/mars/2020 - 10:54
La Reference
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A la fin de l’année dernière, nombre de politiciens et de journalistes européens ont demandé à l’Union européenne de mettre fin au financement du rapport « L’Islamophobie en Europe », qui est devenu un outil entre les mains des agents d’Erdogan pour diffamer les critiques des groupes terroristes.

Le rapport est publié chaque année depuis 2015, sous la supervision du Centre de recherches Seta, qui dépend directement du régime d’Erdogan, et avec la participation du chercheur connu pour sa défense du groupe des Frères, Farid Hafez.

C’est l’Union européenne qui finance la publication du rapport, pour un montant de 126000 euros, dans le cadre du programme « Dialogue avec Ankara ».

Le dernier numéro publié en 2019 accuse ainsi les politiciens et chercheurs européens opposés au groupe en Europe d’ « islamophobie ».

En réponse à cela, ces derniers ont envoyé une lettre ouverte à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour lui demander de cesser immédiatement le financement de ce rapport, selon le journal autrichien Kleine Zeitung, qui a obtenu une copie de la lettre.

Parmi les signataires éminents de la lettre figurent la directrice de la Mosquée libérale de Berlin Seyran Ates, l’écrivaine autrichienne connue Suzanna Feizenger et le chercheur en sciences sociales Kinan Gungur.

Outre la présidente du Centre de recherche sur l’islam mondial de Francfort Suzanne Schroder, et l’ex-ambassadeur autrichien en Tunisie Gerhard Feinberger.

La lettre accuse le rapport de l’islamophobie en Europe de ne pas faire la distinction entre les critiques des groupes terroristes et ceux qui sont hostiles à l’islam.

Il indique que le rapport a exploité la peur de l’accusation d’islamophobie pour terroriser les critiques des groupes extrémistes.

La lettre qualifie Farid Hafez et Seta de bras d’Erdogan en Europe.

Le rapport n’a pas hésité à critiquer le gouvernement de l’Autriche, membre de l’Union européenne, pour sa décision de fermer des mosquées dépendant d’entités turques extrémistes comme l’Union Itib alliés à Erdogan, ou de retirer les autorisations octroyées à des imams extrémistes.

 

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