Les détails de l’implication du Centre turc Seta, avec le mouvement al-Nahda, dans l’envoi d’experts tunisiens pour soutenir les milices d’al-Sarraj
Des sources
privées ont révélé les détails de la coopération entre le Centre Seta à Ankara et
le mouvement frériste d’al-Nahda en Tunisie, pour envoyer 76 ingénieurs,
experts et techniciens tunisiens pour soutenir les forces du gouvernement
al-Sarraj en Libye.
La source privée
a affirmé au journal la 24e heure que l’ex-militaire turc et haut
responsable du Centre Seta, Mourad Aslan, avait révélé en réunion privée hier
vendredi avec les experts du Centre – spécialisé dans les études politiques et
stratégiques et dépendant de la république turque – le succès de leur centre
dans la formation du premier groupe d’experts, techniciens et ingénieurs tunisiens
avec lesquels un contrat a été signé pour soutenir le gouvernement d’al-Sarraj à
Tripoli.
La source a
ajouté que Mourad Aslan, actuel conseiller militaire du président, a dit que
« le Centre Seta avait formé 76 ingénieurs tunisiens en génie chimique,
biologique, mécanique, électrique, en télécommunications et technologies de l’information ».
La source a
indiqué qu’Aslan, qui est le président du département de formation des
chercheurs dans le domaine sécuritaire et militaire au Centre Seta, a affirmé
que le recrutement du premier groupe d’ingénieurs tunisiens pour soutenir le gouvernement
d’al-Sarraj à Tripoli avait eu lieu en coordination avec Ankara et les chefs d’al-Nahda à Tunis, par le biais de la
coopération entre le Centre Sita et le
Centre d’études stratégiques et diplomatiques à Tunis qui est dirigé par
l’ex-ministre tunisien des Affaires étrangères Rafiq Abdel Salam, gendre du
président du mouvement al-Nahda, Rached Ghannouchi.
La source a
ajouté qu’il était prévu de lancer la formation du second groupe d’ingénieurs
tunisiens (48 personnes) en Turquie, mais que la propagation du coronavirus et
les mesures de prévention avaient contraint à reporter la formation.
La source a
précisé que c’est la Turquie, par le biais du Centre Seta, qui se charge du
financement de la formation et de l’envoi des experts tunisiens en Libye, et
que ce sont des institutions officielles dans le gouvernement de Tripoli qui
signent les contrats avec eux.
Et la source a
conclu en disant qu’Aslan avait affirmé que le Centre Seta s’appuie sur le
Centre d’études stratégiques et diplomatiques de Tunis, et sur le Centre libyen
de recherches et de développement à Tripoli pour suivre le dossier libyen au
niveau intérieur et ses interactions régionales.