Comment l’armée populaire a-t-elle réussi à faire échouer le plan des Frères pour détruire l’Algérie ?
Durant les manifestations de rue en Algérie contre l’ex-président Abdel Aziz Bouteflika, les Frères ont tenté de jouer le Hirak contre l’armée nationale populaire, mais l’armée a réussi, sous la direction du général Ahmad Qaïd Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne (décédé le 23 décembre 2019), à protéger la constitution, et suite à des élections présidentielles équitables, Abdel Majid Tebboune a été élu président le 19 décembre 2019.
Le général Salah a ainsi fait échouer le plan des Frères, affirmant : « L’Algérie n’est pas un champ de bataille pour ceux qui veulent faire des profits et réaliser des intérêts personnels mesquins ».
En effet, lors des manifestations du Hirak, les Frères ont tenté de viser l’armée algérienne, et le 6 mars 2019, Abdel Razeq Moqri a accusé le chef d’état-major algérien de « protéger le régime de Bouteflika ».
Moqri a prétendu que « lorsque l’effondrement de l’économie nous conduira à la faillite, le budget énorme qui a permis à l’institution militaire de rester debout deviendra un fardeau pour les citoyens, et alors, vous trouverez M. le général, vous et ceux qui vous succéderont, des difficultés à payer les salaires des soldats et à entretenir les armes, et donc à protéger les frontières ».
Mais les Frères n’ont pas réussi à nuire à l’armée algérienne, qui est parvenue à organiser des élections en décembre 2019 et à faire échouer le plan des Frères d’entraîner le pays dans un tourbillon de violence, comme cela est arrivé dans d’autres pays arabes, ou à le faire revenir à la « décennie noire » qui reste un souvenir douloureux chez les Algériens.
