Enlèvements et enrôlement forcé, crimes de guerre des Houthis contre les femmes yéménites
Depuis que la milice houthie ait déclenché sa guerre absurde en été 2014 au
Yémen, cette faction soutenue par l'Iran a commis de nombreux crimes et
violations contre les femmes. Par les enlèvements, le meurtre ou et
l’enrôlement forcé en particulier dans les zones sous leur contrôle, les
Houthis traumatisent la gente féminine.
Elle
a kidnappé sept directeurs d'école dans la capitale, Sanaa, et les a emmenés
vers une destination inconnue, selon un rapport du Ministère yéménite des
Droits de l'Homme, le mercredi 18 mars 2020.
Rapport
des crimes alarmants
L’Alliance
de surveillance a déclaré dans un rapport publié récemment, à l'occasion de la
Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes,
qu’elle a documenté depuis 2014 que la milice putschiste houthie avait kidnappé
de nombreuses femmes yéménites dans la capitale, Sanaa, et dans un certain
nombre de gouvernorats du pays et que de nombreuses femmes travaillant dans les
domaines humanitaire, médiatique et judicaire en étaient les principales
victimes.
Elle
a souligné que le nombre de femmes enlevées s'élevait à 220, dont 87 militantes
politiques, 30 étudiantes, 10 femmes de la communauté baha'ie minoritaire et 6
militantes des droits de l’Homme, entre autres.
Le
rapport a souligné que les femmes yéménites n'étaient pas à l'abri des
violations odieuses subies par les hommes dans les zones contrôlées par la
milice houthie, où celle-ci kidnappé et torturé 87 femmes, du début 2018 à mai
2019, et a également tué 199 femmes pendant la même période.
Violations graves et arbitraires
Le
ministre yéménite des Droits de Homme, Muhammad Askar, a twitté mercredi 18
mars que les femmes yéménites souffraient de violations graves et arbitraires.
Elles sont enlevées et emmenées dans des lieux inconnus, par la milice houthie.
Selon
le Ministère des Droits de l'Homme, les femmes enlevées sont soumises aux
crimes et violations les plus odieux, surtout qu’elles n’ont même pas droit aux
visites.
Le
ministre de l'Information, Mouammar Al-Iryani, a pour sa part déclaré, le mardi
17 mars 2020 que les milices houthies commettaient des « crimes terroristes
dans le prolongement de la série d'enlèvements et de sévices à l'égard des
femmes », soulignant qu'il s'agissait d'un défi flagrant à toutes les valeurs,
principes et normes, appelant la communauté internationale à condamner
explicitement ces crimes.
En
novembre 2019, la Coalition yéménite pour la surveillance des violations des
droits de l'Homme dite « Alliance de surveillance », a affirmé que le nombre de
femmes enlevées, disparues et torturées avait atteint 303 dans divers
gouvernorats entre septembre 2014 et mai 2019.