Publié par CEMO Centre - Paris
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Libye : Haftar fait trembler Tripoli

samedi 21/mars/2020 - 10:12
La Reference
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Des informations de sources proches du GNA, font part de violents combats depuis ce matin dans la région de Ain Zara au sud de Tripoli, une région qui constitue un point d’appui aux milices défendant la capitale. Ces combats s’expliquent par une attaque majeure menée par les forces de Haftar.
Ces informations font part de cris de détresse de la milice de la force de protection de Tripoli qui affirme manquer énormément de munitions et reconnaît ne pas pouvoir contenir la grande quantité d’obus tirée par les soldats de Haftar.
Rappelons que Khalifa Haftar a lancé au début de la semaine en cours un assaut de grande envergure sur  Tripoli. En effet, le chef de l’ANL a surpris le GNA dirigé par Sarraj en mobilisant  soudainement ses troupes à travers tous les fronts de la bataille autour de Tripoli.
D’intenses combats ont été enregistrés mercredi dernier au sud de la capitale libyenne. Certaines sources font état  de l’abandon par les milices défendant Tripoli de leurs positions au profit des forces de la ANL . Les mêmes sources affirment que les milices ont subi de lourdes pertes.
C’est ainsi que l’on relève que les points d’appui du GNA de Sarraj sont en train de tomber les uns après les autres. C’est le cas, par exemple des poins d’appui de Ain Zara et Salaheddine ainsi que la route de l’aéroport.
Sur le terrain, les ambulances tentent tant bien que mal de répondre au plus urgent et n’arrivent à évacuer que les cadavres des éléments des milices dont des mercenaires syriens.
Actuellement les frappes de la ANL semblent se concentrer sur Mitiga, seul aéroport en activité dans la capitale.
Par ailleurs, certaines sources proches des combats font part d’un malaise au sein des combattants qui défendent Tripoli qui sont profondément troublés par la passivité du ministre de l’Intérieur du gouvernement libyen d’entente nationale, Fathi Bachagha ainsi que du président du Conseil présidentiel et Premier ministre, Fayez Sarraj.
On parle même de plusieurs désertion au sein des combattants.


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