L’Algérie fait tomber le lobby des Frères et révèle leur projet
Les Frères d’Algérie cherchent à montrer leur capacité à orienter indirectement la politique étrangère du pays sous le règne du président Tebboune, et en particulier sur le dossier libyen.
C’est ainsi que le Hamas a tenté durant les mois passés de gêner l’Etat algérien en adoptant la position des Frères, de la Turquie et des milices de Tripoli et en déclarant leur hostilité à l’armée nationale libyenne.
Le président du Hamas Abdel Razzaq Moqri a ainsi déclaré son soutien aux milices de Tripoli et au gouvernement d’entente.
De son côté, le président d’al Bina al-Wataniy (frériste) Abdel Al Qader ben Qarina a affirmé que ce qui était visé par la chute du gouvernement de Tripoli était la sécurité de l’Algérie.
Mais l’Etat algérien n’a pas été influencé par cette propagande frériste et les tentatives de faire pression sur lui en adoptant des positions hostiles à l’armée nationale libyenne.
En effet, le ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum a visité le 5 février Benghazi et a examiné les derniers développements avec le chef de l’armée libyenne, qu’il a invité à visiter l’Algérie, dans le cadre de la médiation annoncée par son pays.
Ainsi, les déclarations de Tebboune, la visite de Boukadoum à Benghazi et sa rencontre avec Heftar ont fait tomber le lobby des Frères au service du Qatar et de la Turquie en Libye et au Maghreb.
Des observateurs ont affirmé par ailleurs que l’Etat algérien n’était pas influencé par les Frères, et que l’accord entre Erdogan et Fayez avait révélé les convoitises turques au Maghreb, et le rôle de l’organisation des Frères comme comme cinquième colonne pour viser l’Etat national au Maghreb et en Algérie.