Grâce aux efforts de la France: Nusrat al-Islam au Mali suit la voie des Talibans en demandant un dialogue
Le groupe Nusrat al-islam wa al-muslimin, l’un des plus importants bras d’al-Qaïda dans la région du Sahel et du Sahara, a annoncé qu’il renonçait à la violence et acceptait le processus de paix.
Le groupe, dirigé par Iyad Ag Ghali, a affirmé dans un communiqué officiel publié le 10 mars dernier, sa disposition à s’engager dans des négociations avec le gouvernement central du Mali.
Il a confirmé son acceptation des négociations, en réponse à la demande du peuple libyen d’ouvrir des négociations avec les éléments djihadistes, et après l’appel du président malien Ibrahim Boubakar Kéïta, pour la première fois en février 2020, à ouvrir des canaux de communication avec les éléments extrémistes actifs au nord du Mali.
Selon le Figaro, c’est le retour de la diplomatie algérienne dans la région qui est à l’origine de cela, surtout que l’Algérie a supervisé des négociations entre le gouvernement malien et le groupe armé des Touaregs qui ont abouti à un accord de paix en 2015.
C’est ainsi que le président algérien Abdelmajid Tebboune a manifesté en janvier 2020 sa disposition à diriger les négociations de paix au Mali.
Il a par ailleurs demandé à la France de renoncer à la solution militaire, expliquant que les pays du Sahel n’avaient pas les capacités militaires pour combattre le terrorisme.
Notons que le groupe Nusrat al-islam wa al-muslimin est le résultat de la fusion de quatre entités terroristes dépendant d’al-Qaïda : Tanzim al-murabitoun, Tanzim al-Qaïda bibilad al-Maghreb al-islamiy, Jamaa Ansar al-din, et Tanzim Jabhat al-Sahra.
Par ailleurs, il reçoit un soutien financier et stratégique du Qatar.
Pour sa part, le spécialiste de l’Afrique Mohammad Ezzeddine affirme qu’al-Qaïda avec ses branches aura le même sort que les Talibans en renonçant à la violence, et que la cause de cela est les opérations militaires dirigées par la France dans la région du Sahel et du Sahara.