Publié par CEMO Centre - Paris
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Sept ans après l’appel du Dr Abdelrahim Ali, le monde répond à l’initiative “Interdiction des Frères”.

dimanche 15/mars/2020 - 12:43
La Reference
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Des dizaines de pays resserrent l’étau autour du groupe terroriste. Des organisations internationales et des partis occidentaux confirment le dangerdu groupe pour la paix mondiale.

Il y a sept ans, et plus précisément en 2013, le Dr Abdelrahim Ali, député au Parlement égyptien, président du Centre d’études du Moyen-Orient à Paris et rédacteur en chef d’al-Bawwaba News, a lancé une campagne internationale pour interdire l’activité du groupe des Frères musulmans au niveau mondial, en le considérant comme une organisation appelant à la violence et au terrorisme. Et depuis le lancement de l’initiative et jusqu’à maintenant, des pays arabes et non arabes se sont empressés d’inscrire le groupe sur la liste des organisations interdites, et ont livré des membres du groupe recherchés à la justice égyptienne, à l’Egypte, tandis que de nombreux autres pays étudient le dossier du groupe et ses antécédents criminels pour traiter avec lui. Enfin, des centaines de personnalités politiques, d’organisations internationales et de partis européens demandent d’interdire le groupe et ses activités à cause de son danger pour la paix mondiale. Le député Abdelrahim Ali ne s’est pas contenté de lancer la campagne, et il a inauguré il y a trois ans le Centre d’études du Moyen-Orient à Paris (CEMO) dans le but d’ouvrir des canaux de communication avec l’Occident, pour que le monde et en particulier l’Europe et l’Amérique connaissent les crimes terroristes des Frères. Et le Centre a réussi à confondre le groupe avec les vérités et les preuves, et à le contraindre à réduire ses activités et à travailler de façon clandestine, de crainte d’être découvert. Le député est entré en contact avec les responsables français et les a interrogés sur l’appel de la France à Charles de Gaulle, pour qu’il gouverne par le fer et par le feu, et sur la promulgation d’une constitution lui donnant de vastes prérogatives : était-ce cela, la France dirigée par Macron aujourd’hui ? Et la réponse fut « non ». Le Sénat français a demandé à écouter le député en sa qualité de fondateur du Centre d’études du Moyen-Orient, et Abdelrahim Ali est allé à une séance d’audition au Sénat et a présenté un livre étudié dans les banlieues françaises avec un financement qatari, et qui prétend que le djihad est la lutte contre les non musulmans, et il les a interrogés : « Etes-vous musulmans ? ». Et le député ne s’est pas arrêté là, et a continué ses efforts assidus pour réaliser le but des Egyptiens d’interdire les Frères au niveau international, et il a organisé des centaines de colloques à Genève, Munich, Paris, et la plupart des villes européennes, qui ont eu des résultats éblouissants. Et en réponse à cette initiative, le Comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies a décidé d’inscrire trois entités sur la liste des entités terroristes internationales pour leur appartenance aux organisations al-Qaïda et Daech. Le député a alors qualifié la décision d’importante, et de nature à hâter l’inscription du groupe terroriste des Frères musulmans sur la liste des entités terroristes internationales, surtout que ces entités sortent du giron du groupe, affirmant qu’elle allait encourager les pays à prendre des décisions semblables. Et le samedi 7 mars 2020, le Dr Abdelrahim Ali a demandé, dans un communiqué, au Conseil de sécurité de l’Onu, de se hâter de prendre des mesures exécutoires pour placer le groupe des Frères et son organisation internationale sur la liste des entités terroristes. Et suite à son appel à la Maison Blanche pour interdire les Frères, celle-ci a publié un communiqué sur les efforts visant à prendre la décision d’interdire l’organisation des Frères et de la considérer comme terroriste. Ali a accueilli favorablement le communiqué, et demandé de se hâter à prendre la décision d’interdiction de l’organisation, et le sénateur américain Ted Cruz a répondu favorablement à la demande et demandé de considérer le groupe des Frères comme terroriste, et Ali a exhorté tous les membres du Congrès américain à soutenir la proposition de Cruz. Et dans une lettre à la Grande-Bretagne, le député a demandé de promulguer des lois interdisant ce groupe en tant qu’étant à l’origine des organisations extrémistes, et de surveiller tous les éléments de son organisation internationale, et en réponse à l’appel et pour d’autres raisons, un rapport préparé par le gouvernement britannique a conclu que le fait d’être membre du mouvement ou d’être lié à lui était un indicateur possible d’extrémisme. Et suite aux appels du Dr Abdelrahim Ali, la Russie a considéré le groupe des Frères comme terroriste le 28 juillet 2006, et le 7 mai 2009, l’Organisation du Traité de sécurité collective qui regroupe la Russie, le Kazakhstan, la Biélorussie, l’Arménie, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan, a pris la décision d’élargir la liste des organisations terroristes à 31 organisations, et à leur tête les Frères. Quant à l’Arabie saoudite, elle a annoncé que le groupe des Frères, l’organisation de l’Etat islamique en Irak et au Levant et le Jabhat al-Nusra étaient des groupes terroristes. Elle a été soutenue par les Emirats, tandis que la Mauritanie a décidé de dissoudre l’Association de l’avenir pour la prédication, l’éducation et la culture, qui est la plus grande association frériste et d’interdire son activité, tandis que le Parlement canadien a approuvé une requête demandant d’inscrire le groupe comme organisation terroriste, et l’a présentée au gouvernement canadien pour examen. Et le journal canadien National Post a publié une étude affirmant que les Frères menaçaient de former un « lobby islamique », demandant d’enquêter auprès de ces groupes pour les interdire. Et le Dr Abdelrahim Ali, avec le CEMO, poursuit ses efforts pour révéler les pratiques du groupe en Occident, ce qui lui a valu les éloges de nombreuses personnalités, partis et organisations égyptiennes, qui affirment leur solidarité avec lui dans ses efforts pour faire interdire les Frères au niveau internationale, et à la tête de ces personnalités le Dr Ali Abdel Aal, président du Parlement, qui a loué les efforts du député pour conscientiser les jeunes Egyptiens, en participant à nombre de colloques.


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