Sept ans après l’appel du Dr Abdelrahim Ali, le monde répond à l’initiative “Interdiction des Frères”.
Des dizaines
de pays resserrent l’étau autour du groupe terroriste. Des organisations
internationales et des partis occidentaux confirment le dangerdu groupe pour la
paix mondiale.
Il y a sept ans,
et plus précisément en 2013, le Dr Abdelrahim Ali, député au Parlement
égyptien, président du Centre d’études du Moyen-Orient à Paris et rédacteur en
chef d’al-Bawwaba News, a lancé une campagne internationale pour interdire
l’activité du groupe des Frères musulmans au niveau mondial, en le considérant
comme une organisation appelant à la violence et au terrorisme. Et depuis le
lancement de l’initiative et jusqu’à maintenant, des pays arabes et non arabes
se sont empressés d’inscrire le groupe sur la liste des organisations
interdites, et ont livré des membres du groupe recherchés à la justice
égyptienne, à l’Egypte, tandis que de nombreux autres pays étudient le dossier
du groupe et ses antécédents criminels pour traiter avec lui. Enfin, des
centaines de personnalités politiques, d’organisations internationales et de
partis européens demandent d’interdire le groupe et ses activités à cause de son
danger pour la paix mondiale. Le député Abdelrahim Ali ne s’est pas contenté de
lancer la campagne, et il a inauguré il y a trois ans le
Centre d’études du Moyen-Orient à Paris (CEMO) dans le but d’ouvrir des canaux
de communication avec l’Occident, pour que le monde et en particulier l’Europe
et l’Amérique connaissent les crimes terroristes des Frères. Et le Centre a
réussi à confondre le groupe avec les vérités et les preuves, et à le
contraindre à réduire ses activités et à travailler de façon clandestine, de
crainte d’être découvert. Le député est entré en contact avec les responsables
français et les a interrogés sur l’appel de la France à Charles de Gaulle, pour
qu’il gouverne par le fer et par le feu, et sur la promulgation d’une
constitution lui donnant de vastes prérogatives : était-ce cela, la France
dirigée par Macron aujourd’hui ? Et la réponse fut « non ». Le
Sénat français a demandé à écouter le député en sa qualité de fondateur du
Centre d’études du Moyen-Orient, et Abdelrahim Ali est allé à une séance
d’audition au Sénat et a présenté un livre étudié dans les banlieues françaises
avec un financement qatari, et qui prétend que le djihad est la lutte contre
les non musulmans, et il les a interrogés : « Etes-vous
musulmans ? ». Et le député ne s’est pas arrêté là, et a continué ses
efforts assidus pour réaliser le but des Egyptiens d’interdire les Frères au
niveau international, et il a organisé des centaines de colloques à Genève,
Munich, Paris, et la plupart des villes européennes, qui ont eu des résultats
éblouissants. Et en réponse à cette initiative, le Comité des sanctions du
Conseil de sécurité des Nations unies a décidé d’inscrire trois entités sur la
liste des entités terroristes internationales pour leur appartenance aux organisations
al-Qaïda et Daech. Le député a alors qualifié la décision d’importante, et de
nature à hâter l’inscription du groupe terroriste des Frères musulmans sur la
liste des entités terroristes internationales, surtout que ces entités sortent
du giron du groupe, affirmant qu’elle allait encourager les pays à prendre des
décisions semblables. Et le samedi 7 mars 2020, le Dr Abdelrahim Ali a demandé,
dans un communiqué, au Conseil de sécurité de l’Onu, de se hâter de prendre des
mesures exécutoires pour placer le groupe des Frères et son organisation
internationale sur la liste des entités terroristes. Et suite à son appel à la
Maison Blanche pour interdire les Frères, celle-ci a publié un communiqué sur
les efforts visant à prendre la décision d’interdire l’organisation des Frères
et de la considérer comme terroriste. Ali a accueilli favorablement le
communiqué, et demandé de se hâter à prendre la décision d’interdiction de
l’organisation, et le sénateur américain Ted Cruz a répondu favorablement à la
demande et demandé de considérer le groupe des Frères comme terroriste, et Ali
a exhorté tous les membres du Congrès américain à soutenir la proposition de
Cruz. Et dans une lettre à la Grande-Bretagne, le député a demandé de
promulguer des lois interdisant ce groupe en tant qu’étant à l’origine des
organisations extrémistes, et de surveiller tous
les éléments de son organisation internationale, et en réponse à l’appel et
pour d’autres raisons, un rapport préparé par le gouvernement britannique a
conclu que le fait d’être membre du mouvement ou d’être lié à lui était un
indicateur possible d’extrémisme. Et suite aux appels du Dr Abdelrahim Ali, la
Russie a considéré le groupe des Frères comme terroriste le 28 juillet 2006, et
le 7 mai 2009, l’Organisation du Traité de sécurité collective qui regroupe la
Russie, le Kazakhstan, la Biélorussie, l’Arménie, le Kirghizistan, le
Tadjikistan et l’Ouzbékistan, a pris la décision d’élargir la liste des
organisations terroristes à 31 organisations, et à leur tête les Frères. Quant
à l’Arabie saoudite, elle a annoncé que le groupe des Frères, l’organisation de
l’Etat islamique en Irak et au Levant et le Jabhat al-Nusra étaient des groupes
terroristes. Elle a été soutenue par les Emirats, tandis que la Mauritanie a
décidé de dissoudre l’Association de l’avenir pour la prédication, l’éducation
et la culture, qui est la plus grande association frériste et d’interdire son
activité, tandis que le Parlement canadien a approuvé une requête demandant
d’inscrire le groupe comme organisation terroriste, et l’a présentée au
gouvernement canadien pour examen. Et le journal canadien National Post a
publié une étude affirmant que les Frères menaçaient de former un « lobby
islamique », demandant d’enquêter auprès de ces groupes pour les
interdire. Et le Dr Abdelrahim Ali, avec le CEMO, poursuit ses efforts pour
révéler les pratiques du groupe en Occident, ce qui lui a valu les éloges de
nombreuses personnalités, partis et organisations égyptiennes, qui affirment
leur solidarité avec lui dans ses efforts pour faire interdire les Frères au
niveau internationale, et à la tête de ces personnalités le Dr Ali Abdel Aal,
président du Parlement, qui a loué les efforts du député pour conscientiser les
jeunes Egyptiens, en participant à nombre de colloques.