Publié par CEMO Centre - Paris
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L’Egypte répond à 372 recommandations relatives aux droits de l’homme et révèle les mécanismes de leur mise en œuvre

vendredi 13/mars/2020 - 06:24
La Reference
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La délégation égyptienne des droits de l’homme a présenté les caractéristiques de son futur plan et les étapes pratiques pour mettre en œuvre son expérience dans la mise en place d’un mécanisme national de suivi et de mise en œuvre des recommandations émises par le Conseil national des droits de l’homme des Nations Unies concernant la situation des droits de l’homme en Egypte.

L’Egypte a participé à la session d’examen périodique universel, qui s’est tenue au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, en novembre dernier. Lors de laquelle les dossiers de l’Egypte ont été examinés.

L’Egypte a exprimé sa ferme conviction du rôle de l’examen périodique universel dans l’amélioration des droits de l’homme dans le monde.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a publié récemment un rapport disant que : “L’Egyptien a examiné son mécanisme de mise en œuvre des recommandations, en plus de l’annonce de la fondation d’un comité national de suivi de la mise en œuvre des recommandations, qui comprenait toutes les agences gouvernementales concernés, le Conseil national pour les femmes, le Conseil national pour l’enfance et la maternité, le Conseil national pour les personnes ayant des besoins spéciaux et les organisations non gouvernementales qui ont élaboré des politiques de mise en œuvre, de suivi et de contrôle.

L’Egyptien a en outre établit un comité permanent suprême pour remplacer les mécanismes précédents et unifier les efforts nationaux susceptibe d’élaborer la stratégie nationale des droits de l’homme.
Selon le rapport, l’Égypte a annoncé son engagement à poursuivre sa coopération positive avec les mécanismes des droits de l’homme et a reçu le segment spécial sur le droit à un logement convenable en tant qu’élément du droit de vivre à un niveau convenable et qu’elle a accueilli la 64ème session de la Commission Africaine des Droits de l’Homme afin de réaliser cet objectif.

L’Egypte a nié l’existence d’actes d’intimidation ou de terrorisme à ceux qui coopèrent avec le Conseil des droits de l’homme, et a déclaré que des enquêtes adéquates sur ces actes doivent être menées et les auteurs doivent être tenus responsables lorsque des informations suffisantes sont disponibles et vérifiées.

La partie égyptienne a précisé, selon le rapport, que la loi sur la criminalité électronique vise à atteindre un équilibre entre l’exercice de la liberté d’expression et la lutte contre les délits liés aux technologies de l’information et de la communication. Il est nécessaire qu’un décret du tribunal soit promulgué pour bloquer les sites Web lorsque les preuves sont disponibles.

Le rapport a souligné que l’Égypte a répondu aux accusations concernant la torture et que tous les aveux basés sur la torture sont invalides, conformément aux engagements de l’Égypte par la Convention luttant contre la torture et autres.
L’Egypte a confirmé que toutes les prisons et lieux de détention sont soumis à un contrôle judiciaire conformément à la législation égyptienne.

La loi sur les prisons est conforme aux règles standard pour le traitement des détenus et aux principes de base du traitement. Chaque détenu est autorisé à passer deux heures en plein air et le ministère public égyptien a effectué 141 visites dans des prisons et des centres de détention.

L’Égypte a souligné que la lutte contre la corruption, la promotion de la tolérance, la coexistence pacifique et l’autonomisation des femmes et des jeunes âgés et des personnes ayant des besoins spéciaux est un pilier d’une importante protection des droits de l’homme.


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