Publié par CEMO Centre - Paris
ad a b
ad ad ad

La haine des Syriens: un crime ancré par Erdogan du fait de son discours hostile aux réfugiés

vendredi 13/mars/2020 - 06:18
La Reference
طباعة

Le président turc a attisé la haine contre les réfugiés syriens en les présentant comme la cause de l’effondrement de l’économie turque, prétendant qu’ils représentent un fardeau

lourd pour la Turquie, justifiant l’ouverture des frontières avec la Grèce et leur regroupement sans pitié, ce qui a encouragé les crimes commis contre eux.

C’est ainsi qu’un enfant syrien a été frappé par un homme turc, dans la province de Mersin. L’avocate de la famille de l’enfant a indiqué que la famille allait déposer un recours contre la décision du tribunal, la sentence de deux ans et cinq jours étant jugée insuffisante.

Egalement comme conséquence du discours turc hostile aux Syriens, une femme syrienne de 35 ans dans son cinquième mois de grossesse, a été poignardée à mort à Izmir et son jeune fils âgé de cinq ans étranglé avec un câble en plastique.

Selon le journal Hurriyet, le mari de la victime a affirmé qu’ils n’avaient reçu aucune menace et ne s’étaient querellés auparavant avec personne, ajoutant : « Tous les habitants du quartier nous aiment et se tiennent aujourd’hui à nos côtés, et ce que j’attends de l’Etat, c’est qu’il retrouve l’auteur du crime ».

Par ailleurs, le site allemand « Jour 24 » a affirmé que le gouvernement allemand allait former avec les pays de l’Union européenne une coalition pour affronter la crise des réfugiés aux frontières turco-grecques.

Il a ajouté que l’Allemagne était prête à accepter un quota d’immigrés s’ils étaient répartis sur les autres pays européens, et qu’elle étudiait l’accueil de quelque 5000 réfugiés mineurs

venant de Grèce, dont les Syriens forment le tiers environ. Rappelons que le nombre de réfugiés massés aux frontières turco-grecques est estimé à 175000.

"