La mort ou la fuite: le piège libyen se referme sur les mercenaires syriens d’Erdogan
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a indiqué que les pertes dans les rangs des mercenaires partis combattre en Libye ont atteint jusqu’à maintenant 117, appartenant aux factions Fasayel liwa al-mutassim, Firqa al-sultan Mourad, Liwa souqour al-chimal, al-Hamazat et Sulayman Chah.
L’Observatoire ajoute qu’environ 150 terroristes de nationalité syrienne en Libye sont partis pour l’Europe, et que dans la période à venir, leur nombre va augmenter, étant donné les combats acharnés auxquels ils doivent participer.
En outre, un certain nombre d’entre eux ont jeté les armes dès leur arrivée en Libye pour fuir vers l’Italie, tandis que d’autres se sont dirigés vers l’Algérie avant de passer en Europe du sud.
Par ailleurs, l’Observatoire n’a pas précisé si ceux qui étaient morts avaient été tués dans les combats avec l’armée libyenne ou avec les factions libyennes, dont certaines ont menacé de viser les mercenaires syriens.
Pour sa part, le politicien libyen Abdel Muneim al-Yassir a indiqué que la Turquie a envoyé ces mercenaires car il lui était impossible d’envoyer des troupes régulières, pour éviter une confrontation directe avec son armée.
Il considère que la carte des mercenaires prouve l’échec de la Turquie et que c’est une question de mois pour voir la fin de toute présence des milices syriennes en Libye.
Il prévoir que le destin de ces mercenaires sera soit la mort face à l’armée libyenne ou les milices de Tripoli, soit la fuite vers d’autres foyers de tension.
Par ailleurs, le gouvernement d’entente fait face à une crise dans le versement des salaires de ces mercenaires, depuis que les tribus libyennes ont décidé d’arrêter la production de pétrole, dont les revenus vont au gouvernement.