Les illusions d’Erdogan : l’ennemi de la civilisation menace l’Europe par le biais de la Grèce
Le Dr Hadi Abdel Fattah, professeur d’économie à l’Université de Ayn Chams, commentant l’envoi par la Turquie de milliers de migrants en Grèce, affirme : « La détérioration de la situation économique de la Grèce suite à l’afflux de migrants dont les coutumes et la langue diffèrent de celles des habitants du pays va conduire à un rejet des réfugiés. Car leur afflux va entraîner une augmentation des prix des
produits alimentaires et autres, du fait que la demande va excéder l’offre, la Grèce souffrant d’une faiblesse de la production et d’une baisse des investissements étrangers.
Les actes de la police grecque contre les réfugiés syriens sont également une dernière tentative pour empêcher ces réfugiés de pénétrer dans les pays européens, dont certains souffrent déjà de l’immigration clandestine, ou de l’appartenance de certains réfugiés à des organisations terroristes, et de la perpétration par ces derniers d’attaques comme en Allemagne.
Cette crise des réfugiés intervient alors que les pays européens se sont engagés en 2016 à verser à la Grèce 80 milliards d’euros et le FMI 30 milliards.
C’est la raison pour laquelle Erdogan a choisi la Grèce pour se débarrasser des réfugiés syriens, dans une tentative nouvelle de noyer ce pays dans les dettes.
En effet, davantage de réfugiés en Grèce signifie un fardeau financier supplémentaire sur le gouvernement d’Athènes, qui n’a pas réussi jusqu’à maintenant à fournir suffisamment d’emplois à ses citoyens, qui souffrent d’une situation économique défavorable par rapport aux autres Européens.
Ainsi, la Turquie cherche à exporter sa crise économique en Grèce, en faisant du chantage aux Européens pour obtenir des aides de 20 milliards de dollars au lieu des 6 milliards actuels.