L'obstination d’Erdogan se brise contre les frontières avec la Grèce
Erdogan a parié sur les réfugiés syriens pour réaliser ses plans contre les pays qu’il considère comme ennemis, et c’est ainsi qu’il veut les envoyer aujourd’hui en Grèce, ce qui signifie une nouvelle régression de l’économie grecque après une période de rétablissement.
Pour éviter cela, l’armée grecque et les gardes-frontières se tiennent prêts à faire face à toute tentative d’infiltration des réfugiés envoyés par Erdogan à ses frontières.
D’autre part, la Grèce essaie de sortir de sa crise économique, après que les pays européens se soient engagés en 2016 à lui octroyer 80 milliards d’euros, et le FMI 30 milliards.
Pour diverses raisons, Erdogan a ainsi décidé de jouer sa dernière carte politique, la pression sur l’Europe en envoyant les réfugiés syriens et autres aux frontières avec la Grèce, mais il va à nouveau connaître l’échec.
Après avoir envoyé des milliers de réfugiés syriens, la Turquie a reconnu que c’était un premier envoi de 10000 hommes, dans le but d’exporter la crise économique de la Turquie vers la Grèce.
Cette exportation indique clairement que son but est d’alléger le fardeau qui pèse sur la Turquie, qui a reçu près de 6 milliards d’euros de l’Union européenne, tandis qu’Erdogan réclame les coûts de résidence des réfugiés, soit 40 milliards de dollars, qui sont payés selon lui par le citoyen turc, et fait une dernière tentative de chantage aux pays européens pour qu’ils augmentant les aides financières aux réfugiés pour atteindre 20 milliards de dollars au lien des 6 milliards actuels.
