Dix roquettes se
sont abattues mercredi sur une base militaire irakienne abritant des soldats
américains près de Bagdad, a indiqué l'armée irakienne, faisant plusieurs morts
et blessés, selon un responsable de la coalition internationale antidjihadiste
menée par Washington en Irak.
Deux soldats, l'un
américain et l'autre britannique, ainsi qu'un sous-traitant américain ont été
tués, a indiqué un responsable militaire américain.
Cette
attaque, la 22e depuis la fin octobre contre des intérêts américains en Irak, est la plus meurtrière
recensée contre une base abritant des soldats étrangers depuis plusieurs
années.
Les attaques à la roquette contre des soldats, des diplomates ou des installations des Etats-Unis en Irak ont déjà tué un
sous-traitant américain et un soldat irakien par le passé.
Washington accuse
les factions pro-Iran
Aucune de ces
attaques n'a été revendiquée mais Washington accuse les factions armées
pro-Iran d'en être responsable.
Le nombre de
roquettes tirées mercredi est particulièrement élevé.
Deux jours après
la mort d'un Américain dans les tirs de 30 roquettes sur une base militaire
irakienne à Kirkouk fin 2019, l'armée américaine avait frappé cinq bases, en
Irak et en Syrie, d'une faction armée pro-Iran, les brigades du Hezbollah.
Les tensions
s'étaient ensuite accentuées entre Washington et Téhéran, menant à l'assassinat à Bagdad du puissant général iranien Qassem
Soleimani et de son lieutenant irakien dans
une frappe américaine, ainsi qu'à des bombardements iraniens de bases
irakiennes abritant des soldats américains en représailles.