Publié par CEMO Centre - Paris
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La main-d’oeuvre immigrée: une bombe à retardement qui menace la Grèce

mardi 10/mars/2020 - 12:59
La Reference
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La Grèce, qui a une superficie de 130000 km carrés et compte 10473452 habitants, a souffert d’une augmentation du chômage atteignant 28% et de nombreuses crises économiques qui ont conduit à la nécessité de rembourser ses dettes accumulées pendant les années passées.

La baisse du nombre d’habitants et l’augmentation de leur âge ont été parmi les causes principales qui ont poussé la Grèce à employer de la main-d’œuvre étrangère.

En effet, la Grèce a souffert d’une part d’une baisse du pourcentage d’hommes par rapport aux femmes, et d’un recul du taux de naissances de 10% durant les quatre dernières années, et on s’attend à ce que la baisse du nombre d’habitants se poursuivre dans les années à venir. C’est ainsi que l’âge moyen aujourd’hui est de 44,5 ans.

L’économie grecque s’appuie surtout sur les ports, étant donné qu’une partie importante de sa superficie est composée d’îles, et la Grèce a dominé pendant les cent dernières années les marchés commerciaux maritimes, sa marine marchande comptant pour 16,25% de l’ensemble de la flotte mondiale, et 40% de la flotte européenne. Et depuis 2000, la marine marchande grecque est entrée dans le secteur du pétrole avec un pourcentage de 23,8% et dans le transport des céréales avec un pourcentage de 18,5%.

La Grèce est ainsi devenue la destination des migrants de nombreux pays proches, et surtout des Turcs et des Syriens, et ces derniers ont dominé la main-d’œuvre étrangère dans le pays.

Cela a eu pour conséquence de modifier la composition démographique du pays, avec les mariages mixtes entre immigrants musulmans et femmes chrétiennes, ce qui a provoqué la crainte de l’extrême-droite d’une domination de la culture musulmane sur l’identité européenne.

Parmi les défis affrontés par les sociétés européennes figure aussi la politique de traitement avec les cultures différentes des immigrés et leurs valeurs religieuses et civilisationnelles diverses.

Et il se pourrait que l’intégration des réfugiés dans la société hôte ait ainsi pour conséquence la modification des identités culturelles et du comportement, et les échanges culturels affronteront des défis énormes à cause des difficultés et des luttes qui résultent des contradictions culturelles. Et les réfugiés, en perdant leur identité culturelle, pourraient recourir à la violence, étant donné que la perte de leurs repères, en particulier de leur langue, pourrait les conduire à un refus de la culture occidentale.

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