Les enfants des réfugiés sont également les victimes d’Erdogan aux frontières avec la Grèce
Le chantage d’Erdogan exercé contre l’Union européenne en utilisant la carte des réfugiés ne s’est pas limité aux adultes, mais a concerné aussi les enfants se trouvant à la frontière turco-grecque.
Selon SOS Villages d’enfants, organisation humanitaire internationale qui s’occupe de l’éducation des enfants n’ayant personne pour les entretenir, 13000 enfants sont arrivés dans les îles grecques où ils se trouvent dans une situation difficile.
Les rapports de l’organisation indiquent que ces enfants souffrent même après leur arrivée en Europe, du fait des conditions difficiles dans les centres d’accueil, qui provoquent chez eux des troubles psychologiques.
Notons que plus du quart des réfugiés ayant traversé la Mer Méditerranée pour se rendre en Europe en 2019 étaient des enfants, et que nombre d’entre eux sont partis sans leurs proches, et après des voyages périlleux, ils continuent d’affronter des dangers importants après la traversée des frontières, selon le Haut-Commissariat de l’Onu pour les réfugiés.
Par ailleurs, la directrice du Bureau du Haut-Commissariat pour l’Europe, Pascale Moreau, a affirmé : « Ces enfants ont peut-être fui les conflits ou perdu les membres de leurs familles, ou quitté leurs foyers pendant des mois ou des années, et ont subi des mauvais traitements durant leurs voyages, mais leurs souffrances ne s’arrêtent aux frontières ».
Selon le premier ministre grec, des unités de l’armée sont déployées, pour sécuriser les frontières avec la Turquie, et son pays ne se pliera pas aux menaces turques et n’acceptera aucun réfugié entrant de façon illégale.
Notons que la Grèce a interdit à quelque 10000 réfugiés d’entrer sur son territoire par les frontières avec la Turquie, qualifiant la décision d’Ankara d’ « agression organisée ».