Des réfugiés sur les côtes: un coup dur porté au tourisme grec
L’afflux de réfugiés en Grèce venant de Turquie devrait avoir des conséquences funestes également sur le tourisme, qui est une activité économique essentielle pour le pays.
En effet, le tourisme représente entre 23% et 27% du PNB selon l’Association des sociétés de tourisme grecques, avec de nombreux vestiges grecs, romains et byzantins, outre des endroits naturels, forêts et plages.
L’année 2015 avait été marquée par un afflux record de touristes, soit 26 millions, mais elle a vu aussi un afflux important de réfugiés (« la première vague de réfugiés en Grèce ») soit quelque 159000 personnes.
Ces vagues de réfugiés ont eu pour conséquence un recul du nombre de touristes en Grèce durant les années suivantes, ce qui signifie que ce qui se passe actuellement pourrait à nouveau avoir un impact négatif sur le tourisme, et par conséquent sur l’économie.
En outre, les îles grecques en Méditerranée sont importantes pour ce tourisme, parmi lesquelles Lesbos, Samos et Kos, qui sont visées actuellement par les réfugiés. Ce qui pourrait en éloigner les touristes et causer ainsi des pertes financières importantes.
Par ailleurs, le journal grec Kathimerini a indiqué dans un rapport de 2016 qu’ « à cause de la crise des réfugiés, le secteur du tourisme a enregistré une baisse importante des réservations, allant jusqu’à 90%, en particulier dans les zones du nord et de l’est de la Mer Egée », ajoutant que par rapport à 2015, les
réservations dans l’île de Samos avaient diminué de 40%, alors que le pays souffrait déjà d’une crise de la dette.