L’Union européenne soutient la Grèce face à la stupidité turque
La crise des réfugiés a à nouveau éclaté en Europe après que la Turquie eut décidé de ne pas respecter l’accord signé entre l’Europe et la Turquie en 2015.
Selon cet accord, la Turquie arrête le flux de réfugiés vers l’Europe à partir de son territoire, en contrepartie d’un soutien financier de l’Union européenne de plusieurs milliards, et de l’octroi aux Turcs du droit d’entrée en Europe sans visa.
De son côté, le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a affirmé le 28 février dernier, suite au déploiement des forces de l’armée grecque pour protéger les passages frontaliers avec la Turquie, que son pays ne se soumettrait pas au chantage turc et n’accepterait aucun réfugié entrant de façon illégale.
Les déclarations du premier ministre grec confirment qu’Athènes continue de respecter l’accord européen avec la Turquie en 2015, et qui donne le droit aux réfugiés de Turquie de présenter une demande d’asile à la Grèce, sans préjuger de la décision de cette dernière concernant leur demande. Ce qui montre que la Turquie viole de façon flagrante un accord international.
D’autre part, le journal allemand Bild a indiqué dans un rapport publié par le site Deutsche Welle le 28 février que la Grèce avait envoyé 50 navires de guerre dans les îles grecques et 10 hélicoptères pour empêcher l’afflux de réfugiés à ses frontières maritimes.
Quant à l’Agence de protection des frontières européennes (Frontex), elle a annoncé le 2 mars qu’elle avait décidé d’intervenir pour aider la Grèce à cesser l’afflux de réfugiés vers son territoire à partir de la Turquie, ce qui signifie que dans les jours à venir, l’Union européenne va envoyer ses forces navales pour aider la marine grecque à faire face à la crise des réfugiés.
