Le chantage turc à propos des réfugiés: l’Union européenne se prépare à réagir
La colère européenne a augmenté face au renoncement de la Turquie à ses engagements vis-à-vis de l’accord signé avec l’Union européenne à propos des réfugiés.
C’est ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen a affirmé la solidarité européenne totale avec la Grèce, suite à la décision unilatérale de la Turquie de ne pas entraver l’afflux des réfugiés vers la Grèce et la Bulgarie à partir de son territoire, ce qui menace l’Europe d’une nouvelle vague de réfugiés comme cela est arrivé en 2015.
Elle a insisté sur le fait que toutes les formes d’aides seraient fournies à la Grèce pour lui permettre d’affronter l’afflux de réfugiés, indiquant que ceux qui veulent mettre à l’épreuve l’unité de l’Europe seront déçus.
Pour sa part, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères Josep Borrell et le commissaire européen chargé de la gestion des crises Janez Lenarcic se sont rendus à Ankara pour avoir des discussions sur la situation en Syrie.
Borrell tente d’obtenir des promesses turques de revenir sur sa dernière décision, pour respecter l’accord signé avec l’Union européenne.
Par ailleurs, des observateurs considèrent que les décisions turques n’ont pas d’autre but que de faire du chantage à l’Europe pour obtenir davantage de fonds, ce qu’a déjà fait la Turquie ces dernières années.
D’autre part, les milieux allemands demandent de plus en plus de sanctionner la Turquie pour cette décision, et des cadres de l’Union chrétienne démocrate ont fait valoir la nécessité de parvenir à une action européenne commune pour résoudre la crise des réfugiés aux frontières turco-grecques