L’odeur des Frères sur le théâtre du crime : al-Nahda et ses liens avec l’attaque contre l’ambassade américaine à Tunis
La récente attaque contre l’ambassade américaine n’est que le dernier épisode du terrorisme frériste contre le peuple tunisien.
L’attaque a visé le 6 mars une patrouille de sécurité à proximité de l’ambassade américaine à Tunis, provoquant la mort d’un officier et blessant 6 autres personnes. Les suicidaires sont al-Zunaydi Mohammad Sunaym, 29 ans, et Laaqa Khubayb, 27 ans, tous deux sortis récemment de prison après avoir purgé une peine pour appartenance à une organisation terroriste.
Notons que durant la période au pouvoir d’al-Nahda, de 2011 à 2014, le gouvernement frériste a aussi bien importé qu’exporté des terroristes. Ainsi, de 2011 à 2012, il a permis aux organisations terroristes et salafistes d’organiser leurs rangs et d’apparaître librement dans les rues du pays.
Et l’ambassadeur des Etats-Unis à l’époque de la Troïka Jacob Wales a considéré que la Tunisie était devenue alors « un Etat traitant avec le terrorisme et facilitant le voyage des terroristes vers la Libye, la Syrie et l’Irak, au nom du djihad.
D’autre part, les correspondances révélées par le groupe de défense de Belaïd et de Brahmi ont montré l’existence de contacts entre le groupe des Frères au Caire et sa branche à Tunis, pour pousser cette dernière à recourir aux armes et aux assassinats pour faire taire les opposants.
Et aujourd’hui, Al-Nahda fait face à des crises nombreuses, comme le montre la démission du vice-président du mouvement Abdel Hamid al-Jallassi le 4 mars dernier pour protester contre le comportement de Rached al-Ghannouchi qu’il a qualifié d’anti-démocratique.
De son côté, le porte-parole de l’Union générale des étudiants tunisiens, Riyad Jarad, considère que la Tunisie paie le prix de l’infiltration d’al-Nahda dans les institutions de l’Etat, en tentant d’imposer sa tutelle au gouvernement tunisien, alors que le refus populaire des mouvements extrémistes augmente.