Publié par CEMO Centre - Paris
ad a b
ad ad ad

Centres fermés et patrouilles navales renforcées: le plan de la Grèce pour affronter l’afflux des immigrants

jeudi 05/mars/2020 - 12:35
La Reference
طباعة

En juillet 2019, la Grèce a connu des élections législatives anticipées qui ont vu la victoire de la droite modérée, laquelle a placé la question des réfugiés en tête de ses priorités. C’est ainsi que le Parti Nouvelle démocratie dirigé par Kyriakos Mitsotakis a élaboré un programme spécial de surveillance des frontières et d’organisation des affaires de l’immigration.

Et le 25 février 2020, les autorités grecques ont annoncé leur volonté de créer en juillet prochain des centres de détention fermés pour les réfugiés se trouvant sur

le territoire, dans le but de faciliter la surveillance de leurs mouvements, et d’empêcher les migrants de s’infiltrer sans surveillance.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement grec a expliqué aux médias grecs que ces centres limiteront les mouvements des demandeurs d’asile, et enverront un message clair à ceux qui projettent de s’installer dans le pays de manière illégale, s’ils ne sont pas qualifiés pour une demande d’asile.

D’autre part, en mars courant, le premier ministre grec a donné son accord au déploiement de 400 éléments des forces de gardes-frontières sur les frontières terrestres avec la Turquie et de 800 autres sur les îles grecques, en indiquant qu’Athènes allait aussi développer les opérations de patrouilles navales pour lutter contre les trafiquants d’êtres humains.

Et en mars de cette année, après l’afflux de nouveaux migrants par les frontières turco-grecques, la Grèce a annoncé qu’elle avait interdit le passage de 4000 migrants clandestins à partir de la Turquie, et a même demandé à l’Otan d’entraver les aides fournies à la Turquie pour l’obliger à respecter l’accord sur les réfugiés signé avec la Grèce.

Notons que plus de 37000 réfugiés s’entassent dans des centres installés dans les îles grecques, et que la Grèce a annoncé qu’elle supportait plus que ses capacités et a demandé à l’Union européenne de l’aider à résoudre cette crise.

"