L’Egypte rejette la déclaration éthiopienne sur le barrage de la Renaissance
Les ministères des affaires étrangères et des ressources en eau et de l’irrigation ont exprimé leur rejet de la déclaration publiée par le ministère éthiopien des affaires étrangères et de l’eau concernant le cycle de négociations sur le barrage Renaissance qui s’est tenu à Washington les 27 et 28 février 2020 et que l’Éthiopie s’est délibérément absenté pour entraver le cours des négociations.
Il est surprenant que la déclaration éthiopienne parle de la nécessité d’avoir plus de temps pour traiter cette question vitale après plus de cinq ans d’engagement total dans des négociations intensives portant sur toutes les dimensions et les détails de cette question.
Les deux ministères ont souligné que la déclaration éthiopienne comportait de nombreuses inexactitudes, une distorsion des faits et même une répudiation claire des obligations de l’Éthiopie en vertu des règles du droit international, en particulier les dispositions de l’accord de 2015 sur la déclaration de principes.
Le ministère des Affaires étrangères et des Ressources en eau et de l’Irrigation a déclaré son rejet total de ce qui était indiqué dans la déclaration éthiopienne, indiquant l’intention de l’Éthiopie de continuer à remplir le réservoir du barrage de la Renaissance en parallèle avec les travaux de construction du barrage. Ce qui implique une violation claire du droit et des normes internationales, ainsi que l’accord de déclaration des principes conclus le 23 mars 2015, qui stipulait à l’article cinq la nécessité de convenir des règles de remplissage et d’exploitation du barrage avant de commencer le remplissage, qui est un accord signé par l’Éthiopie et qui lui impose de s’engager à des mesures spécifiques pour assurer aucun préjudice aux pays en aval.
