Publié par CEMO Centre - Paris
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La ministre de la Justice annonce la libération de 43 terroristes cette année et 60 autres en 2021

mercredi 26/février/2020 - 04:59
La Reference
Joachim Veliocas
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Invitée de la matinale sur RTL, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a annoncé lundi 24 février que 43 djihadistes condamnés en France sortiront de prison en 2020. Cette mesure concerne «une soixantaine d’autres pour 2021», a dit la ministre.

Au total, la Garde des sceaux a assuré que d’ici 2023, ils devraient être 300 détenus à retrouver la liberté.

Ensuite, Nicole Belloubet a souligné que ces individus seront suivis par la justice. « Ils font l’objet d’une double mesure: un contrôle judiciaire qui fait qu’ils sont pris en charge à leur sortie et des mesures administratives de surveillance. […] Les services de renseignement les suivent de manière très précises » a-t-elle expliqué.

En janvier dernier, le premier à être sorti était Flavien Moreau. Il avait été condamné en 2014 pour «association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme» à une peine de sept ans qu’il aura purgé au-delà. En détention depuis 2013, Flavien Moreau avait été fait de multiples tentatives de voyage en Syrie. Selon les surveillants, Flavien Moreau est resté en détention un leader radical charismatique. Il est désormais dans la nature. Également le mois dernier, Mohamed Achamlane, condamné en 2015 à neuf ans de prison pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » et « détention illégale d'armes » a été libéré. Il avait fondé le groupe salafiste Forsane Alizza.

Au moment de l'interpellation de Mohamed Achamlane, en 2012 près de Nantes, les policiers avaient retrouvé à son domicile des kalachnikovs démilitarisées, ainsi qu'une liste qui ciblait des commerces juifs ainsi que des personnalités d'extrême droite. Les enquêteurs ont toujours estimé que le groupuscule était sur le point de commettre une action violente.

Sur le site Internet de Forsane Alizza étaient notamment diffusés des contenus relayant des décapitations d'infidèles, des hommages à Ben Laden, et des documents de propagande djihadiste.

Voilà le genre d’individus, qui, s’ils ne sont pas suivis en temps réel par la police, et surtout, si cette dernière ne peut intervenir immédiatement, risquent de passer à l’acte.

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