Syrie: Risque d’un bain de sang à Idleb
Les civils fuient Idleb et sa région au moment où les hostilités s’intensifient dans cette zone qui échappe au contrôle de Damas.
Les Nations unies estime à 900 000 le nombre de déplacés en trois mois dans cette région alors que la Turquie menace d’y lancer une offensive militaire contre les forces du régime de Bachar al-Aassad.
Selon l’ONU, 500.000 enfants figurent au nombre des civils qui tentent d’échapper à l’offensive militaire syrienne que Moscou soutient.
La France estime qu’il s’agit de la “plus grande crise humanitaire depuis le début du conflit en Syrie” mais n’est pas parvenue à convaincre le Conseil de sécurité de l’ONU de signer une déclaration pour réclamer une cessation des hostilités.
La Russie s’y est opposée tandis que le dialogue semble impossible entre les représentants turcs et syrien à l’ONU.
Alors que sur le terrain, l’intensité des violences ne laisse guère de place à l’optimisme, l’Allemagne souligne “l’immense responsabilité” des Nations Unies et du Conseil de sécurité pour arrêter le drame qui se déroule à Idleb.