Publié par CEMO Centre - Paris
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En demandant d’arrêter l’envoi par Erdogan de mercenaires, le CEMO affirme : la position des Emirats s’accorde avec la vision de l’Egypte sur la Libye

lundi 17/février/2020 - 02:51
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Dr Abdelrahim Ali, député au Parlement égyptien et président du Centre d’études du Moyen-Orient, a fait l’éloge de la position des Emirats arabes unis frères vis-à-vis de la situation en Libye, affirmant qu’elle s’accorde avec la vision égyptienne, et il a félicité dans un communiqué publié aujourd’hui le ministre émirati des Affaires étrangères Anouar Gargash, pour sa confirmation de la position de son pays favorable à une solution politique de la crise libyenne et de la nécessité de faire face aux milices terroristes inféodées à la Turquie se trouvant sur le territoire libyen. Le Dr Abdelrahim Ali a affirmé que la déclaration de Gargash sur l’inquiétude profonde des Emirats relative à l’échec des efforts internationaux du fait des interventions régionales et du transfert des éléments terroristes et des mercenaires des diverses zones de conflits vers le territoire libyen, s’accordait parfaitement avec la vision de l’Egypte concernant la situation en Libye. En outre, il a demandé à la communauté internationale d’intervenir rapidement pour mettre fin à l’entrée en Libye des terroristes et des mercenaires du régime turc représenté par le sultan mégalomane Recep Tayyip Erdogan, affirmant que ce dernier avait eu recours aux terroristes et aux mercenaires et n’avait pas osé envoyer des troupes de l’armée turque, par crainte de l’opposition turque qui a failli faire tomber son régime après la mobilisation populaire contre ses politiques agressives, en particulier à l’égard de nombreux pays arabes. Le Dr Ali a révélé que des rapports et informations confirmaient que la facture de l’envoi par Erdogan de ces mercenaires en Libye et de l’armement et du financement des milices armées dans ce pays était entièrement payée par le régime qatari représenté par le prince Tamim ibn Hamad. Il a ajouté que l’histoire ne pardonnerait pas à la communauté internationale d’être restée silencieuse pendant des années face aux terroristes Erdogan et Tamim, et que viendrait le jour où ils seraient jugés devant la Cour pénale internationale pour les crimes qu’ils ont commis et le sang des innocents qu’ils ont versé dans de nombreux pays arabes.


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