Publié par CEMO Centre - Paris
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Abdelrahim Ali refute les mensonges des Frères musulmans: il n’y a pas de détenus en Egypte et le groupe a poussé les jeunes à affronter la police

mardi 11/février/2020 - 03:06
La Reference
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Dr Abdelrahim Ali, député au parlement égyptien et président du Conseil d’administration du Centre d’études du Moyen-Orient à Paris (CEMO) a été l’invité lundi 10 février 2020 de la journaliste Lamis al-Hadidi, dans son émission « Le Caire aujourd’hui » diffusée sur la chaîne satellite Al-Arabiyaal-Hadath. Il a abordé divers sujets importants, et à leur tête la lutte antiterroriste, et a révélé les mensonges du groupe terroriste des Frères musulmans et de leurs chaînes satellites.

 

Des journalistes payés par les Frères

Dr Abdelrahim Ali a, lors de sa visite du Parlement français, donné des noms de journalistes français payés par le groupe desFrères musulmans. Il a affirmé en particulier que Nicolas Beau, qui est un écrivain français de renom, après avoir écrit il y a cinq ans un livre sous le titre « Le Vilain Petit Qatar », écrit maintenant de la poésie en présentant le Qatar comme le bienfaiteur de l’Europe.

 

Complots internationaux

Dr Ali a indiqué qu’il était invité à une conférence qui se tiendra en Europe du 15 au 17 février sous le titre « La sécurité et la politique », et que le Parti américain des Républicains tiendra son Congrès général du 26 au 29 février, où il discutera cette année la question du terrorisme et la position du Parti à cet égard.

 

Les Frères musulmans à l’extérieur

Dr Abdelrahim Ali a affirmé que la plupart des plans élaborés par les éléments des Frères musulmans, qu’il s’agisse de Azzam al-TamimiAzmi Bichara ou Ayman Nour et de leurs chaînes, ne visent qu’à détourner l’attention des questions fondamentales à l’extérieur, ou à accaparer l’attention des services de sécurité égyptiens. 

Il a ajouté que le groupe des Frères prétendait devant la Chambre des communes britannique, le Congrès américain ou les Nations unies l’existence de disparitions forcées ou d’assassinats extra-judiciaires.

Il a indiqué que des experts des Nations unies et à leur tête Agnès Callamardrapporteuse spéciale sur les exécutions extra-judiciaires, menaient une enquête pour soumettre l’Egypte à un interrogatoire au sein des Nations unies.

Ali a ajouté que l’organisation Guernica 37 à Londres coopérait avec les Frères et en particulier avec Ibrahim Mounir pour adresser une requête à la police britannique à propos de cas prétendus de torture, comme dans la mort de Mohammad Morsi, dans l’espoir de faire comparaître des responsables égyptiens devant la Cour pénale internationale.

Le Dr Ali a affirmé également que le groupe des Frères avait émis des doutes sur la mort de Moustapha Qassem, soutenus par le sénateur américain Patrick Leahy et par 15 autres sénateurs, non seulement parce que Qassem était américain, mais aussi parce qu’il était mort dans une prison égyptienne.

Le Dr Ali a expliqué que les Frères musulmans avaient suggéré à Qassem d’entamer une grève de la faim, en tant que moyen de pression sur les autorités, affirmant : « Le groupe des Frères n’a pas eu pitié de lui, du fait de son diabète, et c’est cette maladie qui l’a finalement achevé ».

 

Le mensonge concernant les « détenus »

Ali a indiqué lors d’un colloque à Paris qu’il était prêt à donner sa démission du Parlement égyptien s’il était prouvé qu’il y avait un seul détenu au Caire.

Et d’ajouter qu’il n’y avait dans les prisons égyptiennes que des « prisonniers » selon la loi et non pas des « détenus ».

Et il a expliqué que tout ce que disaient les Frères musulmans depuis cinq ans sur les disparitions forcées s’est avéré mensonger, et que des gens comme Mohammad al-Dalei, al-Barra Hassan, Omar al-Dib, Hamza Hicham, Islam Yakan ou Mahmoud al-Ghandour, n’avaient pas disparu, mais se trouvaient dans les Katayeb al-Nusra en Syrie, ou avaient rejoint des groupes terroristes en Irak.

Et de conclure que les Frères cherchaient actuellement à produire des films ternissant l’image de l’Egypte comme « Basboussa bil Qechta », avec des sociétés de production américaines.

 

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