Grâce aux fatwas d’al-Gharyani : le gouvernement d’entente recourt à la Turquie pour exciter les gens contre l’armée libyenne
Cherif Abdel Zaher
Le mufti al-Sadek al-Gharyani, appartenant aux milices du gouvernement d’entente nationale libyen, a émis une fatwa le 2 févrierdernier depuis son siège en Turquie, appelant le ministre de l’Enseignement du gouvernement d’entente, Mohammad Emari Zayed a suspendre les études à Tripoli et à envoyer les étudiants au combat pour affronter l’armée libyenne.
De son côté, le membre du Parlement libyen Ali al-Takbali a affirmé le 2 janvier que le gouvernement d’entente cherchait à livrer la Libye aux mercenaires et milices armées, et à répandre la haine dans le pays.
Il a ajouté que les fatwas extrémistes émises par des éléments du groupe des Frères en Turquie visaient à pousser les mercenaires étrangers, en utilisant lareligion, à intensifier leurs opérations criminelles contre l’armée libyenne, de façon à servir le projet turc expansionniste en Libye.
Al-Gharyani avait incité les électeurs, durant les élections du Congrès national en Libye, à ne pas voter pour l’alliance des forces nationales et pour Mahmoud Jibril, en tant que partisan du libéralisme.
Et lorsque le maréchal Khalifa Haftar a lancé l’opération Déluge de dignité en 2012 pour purger la Libye des groupes terroristes, al-Gharyani s’est opposé à l’opération et a appelé à combattre contre les forces de l’armée nationale, en affirmant que c’était un devoir religieux.
Il a appelé aussi les habitants des zonesreconquises par l’armée libyenne à ce qu’il a appelé « la résistance », en leur demandant d’imiter les Algériens.
Notons qu’al-Gharyani, alors qu’il occupait le poste de mufti de Libye, a émis une fatwa soutenant les groupes extrémistes, et il a été démis de ses fonctions, et a fui en Turquie, où il émet des fatwas extrémistes concernant la situation en Libye.