Tentatives fréristes et qataries infructueuses pour semer le chaos au Soudan
Asmaa al-Batakouchi
Le 14 janvier dernier, un groupe de membres des services de renseignements soudanais ont tiré à l’aveuglette et appelé à la rébellion dans diverses zones de la capitale Khartoum.
Les troubles ont commencé dans nombre de sièges de l’Organisme des opérations, et en particulier au siège du quartier de Kafouri, dans la ville de Bahri au nord de Khartoum, au siège du quartier d’al-Riyad au centre de Khartoum, ainsi qu’aux sièges de l’Organisme à Suba au sud-est de Khartoum, et dans la ville d’al-Abyad à l’ouest du Soudan, ce qui a conduit à la fermeture de l’espace aérien aux vols intérieurs et internationaux.
Wajdi Saleh, cadre dans les Forces de la liberté et du changement, a accusé les services de sécurité et de renseignements d’être responsables de ces incidents.
Il a déclaré : « Le but essentiel de la rébellion des forces de l’Organisme des opérations est de porter un coup à la révolution », et d’indiquer que les forces armées soudanaises et les forces d’appui rapide avaient fait face avec force à la rébellion.
Par ailleurs, le site Qatarileaks a mentionné le but de la visite du chef d’état-major qatari Ghanem ben Chahim Ghanem le 4 janvier dernier, à savoir tenter de couvrir l’intervention qatarie au Soudan, et rencontrer des éléments des Frères pour mettre au point un plan rapide pour faire chuter le gouvernement.
Les Forces de la liberté et du changement ont ainsi insisté sur la nécessité de restructurer les services de sécurité, indiquant que l’Organisme des opérations, qui dépend des services de sécurité et de renseignements, suivait une idéologie qui n’accordait pas d’importance à l’intérêt de la nation.
Pour sa part, le chercheur en sciences politiques et relations internationales Mohammad Thabet Hassanein, a affirmé que le Qatar cherchait à soutenir les Frères du Soudan par tous les moyens, mais que ces derniers menaient leur dernier combat, et que leur seul moyen pour eux de conserver une présence, même insignifiante, sur la scène politique, était de semer le chaos.
