El-Sissi: L’ingérence étrangère dans la question libyenne constitue une menace en Afrique
“Notre réunion d’aujourd’hui acquiert une grande importance à la lumière de sa convocation alors que la crise libyenne traverse une étape critique qui augmente sa complexité et entraîne de très graves implications sécuritaires non seulement à l’intérieur des frontières libyennes, mais les dépasse pour les pays voisins de la Libye, y compris les États africains du Sahel. Ceci exige une efficacité continue du Conseil africain de paix et de sécurité pour assumer sa responsabilité envers le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique”, a déclaré le Président El-Sissi lors de son discours lors de la session du Conseil africain de paix et de sécurité sur la Libye et le Sahel.
Il a, aussi, indiqué: “L’interrelation entre la situation en Libye et la région du Sahel nous oblige à travailler vers une approche globale à travers un effort conjoint pour soutenir les efforts nationaux des cinq pays du Sahel pour relever les défis complexes auxquels est confrontée cette région vitale de notre continent. Malgré les efforts estimés des pays de la région, ceux-ci sont toujours confrontés à de grands défis, notamment les tentatives de pénétration des groupes terroristes extrémistes, la croissance des activités du crime organisé et le trafic d’armes et de personnes.
L’ingérence étrangère bien connue dans la question libyenne a fait peser des menaces qui ne s’arrêtent pas aux frontières de l’État libyen. L’envoi continue des milliers de combattants étrangers et d’éléments terroristes de Syrie en Libye menace non seulement le territoire libyen et à l’heure actuelle, mais son impact s’étendra au-delà des frontières libyennes pour menacer la sécurité des pays voisin, et en particulier ceux qui ont une frontière commune avec la Libye, dans un avenir proche, à moins que cette question ne soit traitée par tous les moyens légitimes à partir d’une position africaine forte adoptée par le Conseil africain de paix et de sécurité”.
