Libye : Macron accuse Erdogan de "non-respect de la parole donnée"
jeudi 30/janvier/2020 - 05:58
Emmanuel Macron critique son homologue turc après l'envoi par ce dernier de navires turcs transportant des mercenaires syriens en Libye.
Emmanuel Macron a accusé mercredi le président turc Recep Tayyip Erdogan de "non-respect de la parole donnée" pour l'envoi "en ce moment même" de navires turcs transportant des mercenaires syriens en Libye. "Nous voyons ces derniers jours des navires turcs accompagner des mercenaires syriens arrivant sur le sol libyen (...) c'est en contravention explicite avec ce que le président Erdogan s'était engagé à faire lors de la conférence de Berlin, c'est le non-respect de la parole donnée", a affirmé le président français.
"Intrusions et provocations de la Turquie"
"C'est attentatoire à la sécurité de tous les Européens et des Sahéliens", a-t-il insisté lors d'une déclaration aux côtés du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, qu'il a reçu à déjeuner. Le chef de l'État a aussi répété qu'avec ses partenaires européens, il soutenait la Grèce et Chypre "en condamnant les intrusions et provocations de la Turquie".
Il a aussi dit "condamner avec la plus grande fermeté l'accord récent" entre le Gouvernement d'union nationale syrien et la Turquie sur l'envoi de forces turques en Libye.
Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d'un partenariat stratégique de sécurité entre la France et la Grèce, qui sera précisé dans les prochaines semaines, avec une présence navale accrue des forces françaises afin "d'assurer pleinement la sécurité d'une région stratégique pour l'Europe".
Déjà le 19 janvier, le chef de l'Etat avait demandé lors du sommet sur la Libye à Berlin que "cesse" l'envoi à Tripoli de combattants syriens pro-turcs en soutien au gouvernement local soutenu par l'ONU.
Ankara est accusé d'avoir dépêché quelques centaines de combattants syriens sur place, en soutien à Fayez al-Sarraj, chef du Gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU et en grande difficulté face à l'offensive de son rival, le maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle les trois-quarts du territoire libyen.
Emmanuel Macron a accusé mercredi le président turc Recep Tayyip Erdogan de "non-respect de la parole donnée" pour l'envoi "en ce moment même" de navires turcs transportant des mercenaires syriens en Libye. "Nous voyons ces derniers jours des navires turcs accompagner des mercenaires syriens arrivant sur le sol libyen (...) c'est en contravention explicite avec ce que le président Erdogan s'était engagé à faire lors de la conférence de Berlin, c'est le non-respect de la parole donnée", a affirmé le président français.
"Intrusions et provocations de la Turquie"
"C'est attentatoire à la sécurité de tous les Européens et des Sahéliens", a-t-il insisté lors d'une déclaration aux côtés du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, qu'il a reçu à déjeuner. Le chef de l'État a aussi répété qu'avec ses partenaires européens, il soutenait la Grèce et Chypre "en condamnant les intrusions et provocations de la Turquie".
Il a aussi dit "condamner avec la plus grande fermeté l'accord récent" entre le Gouvernement d'union nationale syrien et la Turquie sur l'envoi de forces turques en Libye.
Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d'un partenariat stratégique de sécurité entre la France et la Grèce, qui sera précisé dans les prochaines semaines, avec une présence navale accrue des forces françaises afin "d'assurer pleinement la sécurité d'une région stratégique pour l'Europe".
Déjà le 19 janvier, le chef de l'Etat avait demandé lors du sommet sur la Libye à Berlin que "cesse" l'envoi à Tripoli de combattants syriens pro-turcs en soutien au gouvernement local soutenu par l'ONU.
Ankara est accusé d'avoir dépêché quelques centaines de combattants syriens sur place, en soutien à Fayez al-Sarraj, chef du Gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU et en grande difficulté face à l'offensive de son rival, le maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle les trois-quarts du territoire libyen.