La Grande-Bretagne fait face au terrorisme grâce à de nouvelles lois
La ministre britannique de l’Intérieur Priti Patel a annoncé son souci de présenter une nouvelle loi antiterroriste au parlement britannique qui devrait, selon elle, fournir des moyens efficaces de protection de la société britannique contre le danger terroriste, indiquant qu’il s’agissait de la réforme juridique la plus importante en matière de lois antiterroristes depuis deux décennies.
C’est ainsi que la nouvelle loi ne permettra pas aux terroristes purgeant de longues peines de prison de bénéficier d’une libération anticipée, et la peine de prison pour ceux qui sont impliqués dans la planification d’attaques terroristes passera de 3 à 14 ans. En outre, des détecteurs de mensonges seront utilisés avec les condamnés dans des affaires de terrorisme pour s’assurer qu’ils ont renoncé à la violence avant de les libérer.
Cette nouvelle loi vient remédier au laxisme des anciennes lois, comme cela s’est manifesté lors de l’affaire de la « cellule des Beatles » (cellule de Daech), dont les membres britanniques étaient partis en Syrie lorsque Daech y était encore puissante, et qui se chargeait d’exécuter les prisonniers de l’organisation. Or, le ministre britannique de l’Intérieur de l’époque avait donné son accord pour l’extradition de deux de ses membres arrêtés vers les Etats-Unis, en justifiant cela par le fait que les lois britanniques ne permettaient pas d’exécuter des personnes impliquées dans des meurtres.
Il en a été de même avec le terroriste Anjem Choudary, qui a pu sortir de prison après avoir purgé la moitié de la durée de sa peine de prison.
Ainsi, selon Priti Patel, les informations des services de sécurité montrent que la plupart des auteurs des dernières attaques terroristes avaient été libérés de prison en vertu de lois laxistes qui ne protègent pas la société britannique des dangers croissants du terrorisme.
