Publié par CEMO Centre - Paris
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Maroc : Alliances menacées... les dissidents bloquent les "marchés" des Frères musulmans et de l'opposition

mardi 28/janvier/2020 - 12:41
La Reference
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 Le chef du gouvernement marocain Saâdeddine El-Othmani craint le recul des chances du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Frères musulmans du Maroc, de diriger le gouvernement après les élections législatives qu'attend le royaume en 2021, compte tenu de l'aggravation des crises internes du parti dont il occupe le poste de Secrétaire général.
Le parti fait face à des fissures dans certaines municipalités auxquelles le PJD accorde une grande importance, car elles sont considérées comme ses zones d'influence dont il tire sa force.Et des rapports de la presse marocaine ont évoqué la démission de 40 membres du Parti de la Justice et du Développement pour adhérer à d'autres partis politiques.
 Selon le site marocain Hibapress, les membres démissionnaires qui sont tous de la branche du parti à Casablanca, ont expliqué avoir pris cette décision à cause de graves conflits internes avec les dirigeants, soulignant que bon nombre de ceux qui ont démissionné sont des conseillers sociaux, ayant démissionné à cause des conflits au sein du parti, qualifiés de graves, avec les responsables et dirigeants du parti. Le site ajoute que les démissionnaires ont assuré qu'ils vont rejoindre d'autres partis politiques, à leur tête le Parti de l'indépendance (l'Istiqlal) qui jouit d'une grande popularité.
 Nous pouvons attribuer les démissions successives du parti qui dirige le gouvernement marocain à la manière dont on s'y prend avec les avis différents au sein du PJD, surtout après que les jeunes ont été exposés à des enquêtes internes à cause de leurs opinions.
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