Publié par CEMO Centre - Paris
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Libye : la production de brut chute de 75 % en raison du blocage des terminaux pétroliers

mardi 28/janvier/2020 - 12:30
La Reference
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Chutant à 320 000 barils par jour (b/j), contre 1,2 million, la production de pétrole libyen est fortement affectée par le blocage des sites pétroliers par des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, depuis le 18 janvier.

Cette chute de la production a engendré des pertes estimées à plus de 256 millions de dollars (232 millions d’euros), depuis la fermeture des plus importants champs et ports pétroliers dans l’est et le sud du pays par des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, a indiqué la Compagnie nationale de pétrole (NOC) le 25 janvier dans un bulletin d’information.

Des forces pro-Haftar ont bloqué samedi 25 janvier les principaux terminaux pétroliers de l’est de la Libye, à la veille d’un sommet international à Berlin qui a appelé à la fin des ingérences extérieures et à la relance du processus du paix. Les exportations ont été suspendues dans les ports du « croissant pétrolier », poumon de l’économie libyenne : Brega, Ras Lanouf, al-Sedra, al-Hariga et Zouitina.

La NOC avait également déploré la fermeture des vannes d’une station de pompage dans le sud-ouest du pays, entraînant l’arrêt de la production sur deux importants champs pétroliers, al-Charara et al-Feel.

Principale ressource du pays

L’arrêt des exportations d’or noir, qui représentent quasiment l’unique source de revenu pour les Libyens, est décrite par les pro-Haftar comme une mesure de protestation contre l’intervention turque en soutien au Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU.

Homme fort de l’Est libyen, qui contrôle aussi une partie du sud du pays, le maréchal Haftar soutenu, lui, notamment par la Russie, les Émirats arabes unis et l’Égypte, mène depuis le 4 avril une offensive pour s’emparer de la capitale Tripoli, le siège du GNA.

            
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