Mises en garde soudanaises contre un plan qatari de création d’un nouveau parti frériste
Le porte-parole du Rassemblement des professionnels soudanais Mohammad Nagui al-Assamm a révélé la préparation d’un plan supervisé par l’ex-gouverneur du Darfour central Al-Chartawi Jaafar Abdel Hakam et par le chef des milices armées recherché par la Cour pénale internationale Ali Kochib, pour provoquer le chaos dans ce gouvernorat.
Al-Assamm a mis en garde lors d’une conférence de presse le 26 janvier 2020 contre l’explosion de la situation sécuritaire à Qarsila dans le centre du Darfour.
Al-Assamm a déclaré que la contre-révolution était impliquée dans les événements d’al-Janina et de Port-Soudan, demandant au gouvernement d’intervenir rapidement pour anticiper les menaces sécuritaires, affirmant que le Rassemblement des professionnels a remis un mémorandum à l’autorité de transition lui demandant d’intervenir rapidement pour résoudre la crise sécuritaire et stopper la contre-révolution.
Le cadre du parti soudanais d’al-Oumma Fathi Hassan Othman avait déclaré qu’il n’excluait pas que le Parti du Congrès national dirigé par Omar al-Bachir obtienne un soutien de pays comme le Qatar et la Turquie pour retourner sur la scène politique.
Il a affirmé que les forces de la révolution au Soudan refusaient les Frères et qu’elles continueraient leur mission et inciteraient le président du Conseil des ministres Hamdouk à prendre ce genre de décisions qui assèchent les sources de l’islam politique.
Et il a ajouté que l’histoire de l’islam politique au Soudan est celle des Frères qui apparaissent sous plusieurs noms : tantôt al-Mithaq al-islamiy, tantôt al-Jabha al islamiya al-qawmiya, ou al-Haraka al-islamiya, ou al-Mutamar al-wataniy, et tous ont échoué et le peuple soudanais son dernier mot durant la révolution de décembre.