Nouveau crime dans le registre du sanguinaire Erdogan
lundi 27/janvier/2020 - 05:10
Un nouveau crime vient de s'ajouter au registre sanguinaire du président turc Recep Tayyip Erdogan contre les réfugiés syriens. Encore une fois, ses mains sont maculées de sang d'une réfugiée syrienne d'un village de la banlieue sud d'Idleb, mère de trois enfants, tuée par les balles des garde-frontières turcs (gendarmes), et ce lorsqu'ils tentaient de se rendre en Turquie. Et deux personnes ont été blessées par les balles de ces gendarmes.Avec la mort de cette réfugiée syrienne, le nombre de Syriens tués par les soldats turcs s'est élevé à 451 réfugiés (84 enfants moins âgés de 18 ans et 58 femmes).Le Centre de documentation des violations au nord de la Syrie a confirmé dans un rapport, que le nombre de blessures par balle ou par agression s'est élevé à 433 cas, et que ce sont des gens qui font partie de ceux qui tentent de traverser la frontière fuyant la guerre en Syrie qui a éclaté il y a 8 ans, ou des habitants des localités et villages syriens frontaliers, ou encore des agriculteurs et des propriétaires de terres proches de la frontière, qui sont très souvent ciblés de la part des gendarmes turcs par des tirs à balles réelles.Le trafic illicite des réfugiés par les commerçants et les trafiquants dans la banlieue d'Idleb, et qui est très actif, se fait en contrepartie d'une grosse somme d'argent que payent les familles qui veulent se rendre en Turquie. On impose à chaque individu la somme de 2000 à 3000 dollars pour la la traversée de la frontière.L'Observatoire syrien des droits de l'Homme a relevé au mois de septembre 2019 le décès d'un citoyen syrien de la banlieue d'Idleb sous les balles des gendarmes turcs lorsqu'il tentait de traverser la frontière turque du côté d'Idleb.Les crimes des forces turques violent flagramment ainsi les lois, les conventions et les principes internationaux qui visent à protéger les réfugiés, lorsque l'Assemblée générale des Nations Unies a voté la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.