Le Festival de la Maison de l’Opéra honore al-Sissi: un homme qui apporte l’espoir et la paix en Afrique
Le Festival de la Maison de l’Opéra « Semperopernball » de la ville de Dresde à l’est de l’Allemagne a décerné cette année l’Ordre de Saint-Georges au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. L’association organisatrice du festival a affirmé qu’une délégation du Festival remettrait au président égyptien le prix dans la catégorie politique et culturelle demain dans la capitale égyptienne, Le Caire.
L’Association organisatrice a indiqué que le prix serait décerné à un homme d’Etat « qui apporte l’espoir et encourage la région toute entière ». L’Association a loué al-Sissi et a affirmé qu’il « construisait des ponts entre les cultures et apportait la paix en Afrique du Nord, qui traverse des crises graves ». Et elle a ajouté qu’al-Sissi recherchait le dialogue entre les différentes parties en conflit et qu’il était « la planche de salut des peuples et leur espoir ».
Le président de la Maison de l’Opéra Hans-Joachim Frei a commenté lors de déclarations à la Radio de l’Allemagne centrale (Saxe) le prix qui sera décerné à al-Sissi en ces termes : « Nous avons pris à l’Association organisatrice du Festival une décision extrêmement importante relative aux évolutions futures ». Et il a affirmé à propos de l’hommage rendu au président qu’il y avait un désir de « construire des ponts culturels pour créer un langage modéré entre les régions à travers la culture ». Et Frei a expliqué qu’il y avait de nombreuses raisons à l’octroi de cette récompense à al-Sissi.
Il a affirmé que l’Ordre n’était pas lié seulement aux aspects politiques, parce que l’instance qui la décerne est purement culturelle. Et il a ajouté qu’il est à noter que l’hommage est rendu alors qu’un Grand Musée national présentant la civilisation égyptienne va être ouvert au Caire, et que la capitale égyptienne va également voir à la fin de l’année en cours l’inauguration d’une nouvelle Maison de l’Opéra.
Notons que cette récompense a été décernée au président russe Vladimir Poutine en 2009, et au roi d’Arabie saoudite Salman ben Abdel Aziz en 2017.
